À l'heure du tout à l'image et du buzz sans suite, «l'express» souhaite faire découvrir la plume de poètes, de chanteurs, d'écrivains et de tous ceux qui jettent leur âme sur le papier, et qui mettent en mots des réflexions profondes.
Les Upanishads qui résument l'hindouisme
Adressent une prière à Dieu
«Tamaso maa jyotir gamaya»
«De l'obscurité, emmène-moi vers la lumière»
Depuis longtemps et de tous les temps
L'homme ne cherche que la lumière.
Fatigué de la grisaille quotidienne
Chacun cherche sa petite étincelle
Qui brillera dans un coeur en forme d'amour
Qui fera chanter une voix avide d'affection.
Cette même lumière éclairera un taudis de vieux
En la personne d'une âme qui voudra d'eux.
La lumière de l'intelligence fera des heureux,
L'ignorance déguerpira de chez eux.
La non-violence combattra la violence,
L'étincelle apportera le calme et la bienséance.
Et alors l'hindou allume sa petite lampe de terre,
Et se prosterne devant le créateur
Il allume alors dans son coeur, La lumière de
Divali est de retour avec un message du Bon Dieu
La conversation des lampes de terre
Quand s'éteignent les lampions de la fête
Et que tout ce qui brille, qui embête
Se faufile tout doucement hors de la tête
J'entends la plainte du jour qui bat en retraite
Et même celle de celui qui vient de naître.
Quand s'éteignent les lueurs et les chandelles,
Et quand l'obscurité règne de plus belle,
J'entends les coeurs qui s'attristent,
De voir partir toute cette musique
Au son de l'obscurité qui se précipite.
Quand s'éteignent les lampes de Divali,
Après le grand sacrifice inédit
De l'argile, du coton, de l'huile et de la beauté
Je tressaille de peur, mon coeur est bondé,
Car la tristesse après l'extase est au sommet.
Quand les chuchotements et l'argile
Se mêlent au crépitement de l'huile
Pour dire merci au coton emmêché
Qui s'immole à la juste cause de la beauté,
J'entends la lumière qui siffle l'au revoir à l'obscurité,
Et j'écoute la conversation
Où l'obscurité accepte la conversion
De son âme appauvrie
en une petite brillance rajeunie
Pourquoi ?
En cette grande nuit de Divali.
Te souviens-tu de moi et ma suite
Petite lampe de terre cuite
Tu te rends compte petite étincelle
Que Divali est là avec d'autres nouvelles
L'argile chaque année se déterre
Les maux y prennent place et se terrent
Le coton se défile et s'enfile
Pour apporter joie et ce qui brille
L'huile qui silencieusement se consume
Va chasser brouillards et brumes
Pourquoi ?
Parce que c'est la grande nuit de Divali
Je vous rends visite
Lakshmi, déesse de la prospérité
Apporte dans ses bras enveloppés
Les cadeaux pour la postérité
Richesse, bonheur, joie à perpétuité
Je suis Lakshmi
Je viens sur terre le jour de Divali
Je suis la brise fraîche
Je suis la peinture refaite
Je suis les habits nouveaux
Je suis dans les paniers de gâteaux
J'écris sur les cartes de souhaits J
Je vous envoie les couleurs les plus gaies
Je me charge d'y veiller
Que tout soit parfait
Je suis Lakshmi
La déesse qui remplit
Je remplis les caisses
J'amplifie les richesses
Je sèche les larmes des femmes en pleurs
Je raccommode aussi les coeurs.
En ce jour de Divali,
Je ne viens qu'en grande amie
De la grande famille des humains
Je me charge de leurs lendemains
Je suis Lakshmi, la maman
Qui s'enquiert pour ses enfants
J'écris sur les destinées mondaines
Je suis et reste assurance certaine
La reine de tout ce qui brille
La mère de cette grande famille
Mes enfants m'attendent
M'offrent des offrandes
Ils chantent mes louanges
Ils jubilent, ils dansent
À cette valse de lumières
Je suis toujours présente et fière.
Je suis Lakshmi