La vélocité de la gendarmerie a permis de donner du fil à retordre à des bandits. Le bilan fait état de deux morts et de deux fusils arrachés sur une bande armée.
Échange de coups de feu entre Forces de gendarmerie et escouade de bandits armés à Ambodifamelona Andilamena. Lors des échanges de coups de feu, deux des malfaiteurs ont été abattus et deux fusils de chasse pris en leur possession. Le troupeau que la bande a dérobé a été dans la foulée récupéré en totalité. Les trois comparses des deux individus mis hors d'état de nuire ont pour leur part réussi à prendre la poudre d'escampette. Les malfaiteurs emportés par la panique ont été contraints d'abandonner leur butin.
Cet affrontement meurtrier a éclaté avant-hier. Alors que les bandits de grand chemin s'éloignaient d'Andilamena après avoir fait main basse sur un troupeau dont ils se sont emparé dans le village de Maroadabo Bevoay, des villageois ayant remarqué des mouvements suspects ont d'emblée alerté la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale à Andilamena.
Renseignements précis
Sans tarder, une opération d'interception a été déclenchée. Lors du déploiement, il s'est avéré que les renseignements parvenus étaient fiables et précis. La bande armée s'est heurtée de plein fouet aux éléments d'intervention conduits par le commandant de compagnie de la gendarmerie à Andilamena. Une fusillade a éclaté, lorsque les deux camps se sont retrouvés nez-à-nez. Sur ces entrefaites, deux des dahalo qui ont fait parler les canons de leurs fusils sont tombé sur les balles tirées par les Kalachnikov des gendarmes.
Après un cinglant camouflet, les trois rescapés, emportés par la panique, se sont repliés, abandonnant ainsi sur les lieux de l'accrochage les corps inertes de leurs comparses ainsi que les armes et les zébus subtilisés.
Sitôt informé de la récupération du troupeau, arraché au forceps d'entre les mains des bandits, le propriétaire s'est dépêché sur place pour reprendre possession de ses têtes de bovidé. Les dépouilles des deux dahalo éliminés ont été pris en charge par les villageois, en attendant que des membres de leurs familles se manifestent.