Trois cent quatre pages de remue-méninges collectif sur la place occupée par Madagascar, à la croisée des chemins entre l'Asie, l'Afrique et l'océan Indien, viennent de paraître aux éditions Hémisphères. « De Madagascar aux mondes de l'océan Indien, anthropologie et histoires » suscite un vif intérêt de la part de la communauté scientifique et fait parler de lui depuis sa sortie il y a un mois. En hommage à Philippe Beaujard, l'ouvrage joue également la carte de la multidisciplinarité et est dirigé par Delphine Burguet, Sarah Fee et Samuel F. Sanchez.
Si les mondes de l'océan Indien et ses tomes volumineux figurent parmi les ouvrages les plus imposants produits par Philippe Beaujard à ce jour, un nouvel ouvrage collectif, sorti en son hommage, vient garnir les contributions sur l'histoire de Madagascar et de l'océan Indien. L'ouvrage « De Madagascar aux mondes de l'océan Indien, anthropologies et histoires », paru aux éditions Hémisphères, fait encore parler de lui un mois après sa publication en septembre.
Le livre, rédigé par un collectif d'une vingtaine de chercheurs dans les domaines des sciences sociales, veut aussi être un état des lieux des études sur l'Indianocéanie. Il est dirigé par Delphine Burguet, anthropologue, chercheure affiliée à l'Institut des mondes africains de Paris, Sarah Fee, anthropologue et spécialiste de l'histoire du textile, curatrice au Royal Ontario Museum, et Samuel F. Sanchez, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Institut des mondes africains de l'Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne. Avec la contribution d'une vingtaine de chercheurs, les points de vue sont variés pour envisager sous tous ses aspects l'Indianocéanie.
Philippe Beaujard, agronome et ethnologue, a consacré d'importantes ressources à l'histoire de la Grande île. Ces chercheurs ont perpétué des études, qui sont d'ailleurs riches sur cette aire culturelle, étoffant encore plus les connaissances sur l'indianocéanie. « Cet ouvrage interroge les liens singuliers qui unissent les études portant sur l'aire culturelle indianocéanique et les approches globales anthropologiques et historiques. Il se propose de mettre en avant le caractère fécond, pour une telle analyse, des approches transdisciplinaires : linguistique, anthropologie, archéologie, histoire », indique son résumé.