Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, l'ambassadeur, Amar Bendjama a appelé lundi à un cessez-le-feu "immédiat" et "permanent" à Ghaza et au Liban.
Le diplomate a rappelé que depuis le début de son mandat au Conseil de sécurité en janvier dernier, l'Algérie a mis en garde contre "le risque de propagation de l'agression israélienne contre Ghaza au reste du Moyen-Orient", relevant que ce risque est malheureusement devenu "une réalité".
Malgré cette situation, déplore M. Bendjama, "certains membres du Conseil (de sécurité) hésitent encore à qualifier cette situation de menace à la paix et à la sécurité internationales".
Le représentant permanent de l'Algérie aux Nations unies a souligné que "les attaques israéliennes constituent une violation indéniable de la paix internationale", appelant le Conseil de sécurité à agir pour rétablir la paix et la sécurité internationales.
A cet égard, il a réitéré la condamnation par l'Algérie "dans les termes les plus vigoureux qui soient" des récentes attaques militaires perpétrées par les forces de l'entité sioniste contre la République islamique d'Iran.
Par ailleurs, M. Bendjama a indiqué que "la communauté internationale a le devoir de freiner l'occupation israélienne et de mettre un terme à son escalade continue qui a plongé le Moyen-Orient dans un cycle sans fin d'instabilité".
A cet égard, il a insisté sur le fait que "le droit international doit être respecté sans exception", soulignant que "personne n'est au-dessus de la loi et que la puissance d'occupation israélienne doit être tenue responsable de ses actes".
Par ailleurs, M. Bendjama a tenu à préciser que "les crises au Moyen-Orient sont interconnectées et doivent être traitées ensemble", notant que "leurs causes profondes sont bien connues de tous, à savoir l'occupation israélienne des terres arabes".
Il a indiqué que "les événements récents ne doivent pas éclipser la question centrale que représente l'agression contre le peuple palestinien".