Algérie: PLF 2025 - Le budget du secteur des Transports priorise le développement des infrastructures de base et des structures d'accueil

Alger — Le ministre des Transports, Mohamed El-Habib Zahana a affirmé, lundi à Alger, que le budget proposé pour le secteur dans le projet de loi des finances (PLF 2025) priorisait le développement des infrastructures de base et des structures d'accueil en vue d'assurer le transport des personnes et des marchandises, d'améliorer la qualité des prestations et de répondre à la demande croissante pour les différents modes de transport.

Lors d'une séance de la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre de l'examen du PLF 2025 tenue sous la présidence de Mohamed Hadi Oussama Arbaoui, président de la commission en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, le ministre a précisé qu'un montant total de 42,95 milliards de DA a été alloué en tant qu'autorisations d'engagement pour la réalisation des programmes de son département ministériel, dont 7,83 milliards de DA pour les dépenses d'investissement.

Evoquant les dépenses des employés, le ministre a souligné qu'un montant de 4,49 milliards de DA a été alloué pour couvrir les salaires des employés au niveau de l'administration centrale, dont 830 millions de DA pour l'administration centrale et 3,66 milliards de DA pour les services décentralisés.

En revanche, un montant de 200,15 millions de DA a été consacré aux dépenses de gestion des services, réparti entre 95,54 millions de DA pour la gestion des services de l'administration centrale, et 104,61 millions de DA pour la gestion des services décentralisés, selon M. Zahana.

Par ailleurs, le ministre a précisé que dans le cadre du PLF 2025, deux articles relatifs aux taxes parafiscales, ont été proposés. Le premier article concerne la redevance de contrôle d'approche pour l'usage des installations et services de navigation aérienne, appliquée à tous les aéronefs bénéficiant de ce contrôle, calculée sur chaque décollage d'aéronef, et perçue par l'ENNA, afin d'assurer son équilibre financier.

Le deuxième article concerne la redevance au bénéficie de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC), en vue de protéger les droits des passagers et les prestations qui leur sont fournies, afin d'assurer les ressources indispensables à cette Agence et de lui permettre d'accomplir ses missions en matière de sécurité, de contrôle, de supervision et d'organisation du secteur de l'aviation.

Cette redevance sera versée à l'ANAC, à la fin de chaque mois, avec un montant fixé en HT, de 100 DA pour les voyageurs à destination d'un aéroport algérien, depuis les aéroports d'Alger, Constantine, Oran, Hassi Messaoud, Bejaia, In Amenas, Ghardaïa, Tamanrasset, Tlemcen et Annaba, et de 75 DA depuis d'autres aéroports algériens.

Quant aux voyageurs à destination d'aéroports étrangers, la redevance est fixée en HT à 400 DA depuis l'aéroport d'Alger, à 300 DA depuis les aéroports de Constantine, Oran, Hassi Messaoud, Bejaïa, In Amenas, Ghardaïa, Djanet, Tlemcen, Annaba, Chlef et Sétif, et à 200 DA depuis d'autres aéroports algériens.

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