Après les deux circuits ITF junior d'Antananarivo, fin septembre et début octobre, où elle a remporté des titres, Elisoa Andriantefihasina a effectué un beau parcours en remportant un titre et en atteignant deux fois le dernier carré aux deux circuits ITF junior disputés en deux étapes à Saint-Paul, La Réunion.
Du 14 au 20 octobre, son amie et elle, la Japonaise Rino Shinden, ont remporté le titre en double en dominant la paire formée par la Française Inès Foucque et la Roumaine Sofia-Maria Nakov en deux manches (6/2 6/3).
En simple, étant en tête de série n°1, elle a été exemptée du premier tour. Au second tour, elle a surclassé la Britannique Vanessa Mueller en trois manches (6/1 6/4). En quart de finale, elle a battu la Française Adèle Langlet en deux sets (6/1 6/3). En demi-finale, malgré sa combativité durant trois manches (3/6 6/3 4/6), Elisoa Andriantefihasina a été stoppée par la Roumaine Sofia-Maria Nakov.
Pour le deuxième circuit, joué du 21 au 27 octobre, en simple comme en double, la route de la Malgache Elisoa Andriantefihasina, tête de série n°1, s'est arrêtée en demi-finale. En simple, au premier tour, elle a donné une leçon de tennis à la Française Manon Girard, qu'elle a vaincue sèchement en deux manches (6/0 6/0).
En quart de finale, elle a écarté de sa route la Hongkongaise Sum Yuet Charlotte Lam en deux sets (6/2 6/4). En demi-finale, la Réunionnaise Lou Agathe Etienne (classée 1603e mondiale chez les juniors) a été trop forte, éliminant la Malgache Elisoa de la finale en deux sets (6/3 6/3).
En double, Elisoa et sa partenaire n'ont pas pu résister à la puissance des deux Françaises, Adèle Lenglet et Anna Bajen, s'inclinant en trois manches (2/6 7/5 8/10).
«Il s'agissait de mes derniers ITF juniors. Je suis fière des résultats que j'ai pu obtenir, comme la victoire en simple à Antananarivo. Maintenant, après trois mois de compétitions intenses, je vais me concentrer sur mes axes d'amélioration en entraînement. Le prochain challenge sera de décrocher de bons résultats dans les tournois français», confie Elisoa Andriantefihasina.