Hier, Alain Malherbe a porté plainte au Central Criminal Investigation Department (CCID), avec son avocat, Me Antoine Domingue. Il maintient que son arrestation, le 5 avril dernier, était arbitraire. Il a produit le full Environmental Impact Assessment (EIA) certificate report dans lequel se trouvent deux lettres qu'il a publiées sur son compte Facebook et que la police a prises, à tort, comme preuves pour l'arrêter sous une accusation de «possession of stolen property» de la Mauritius Ports Authority (MPA).
Ces lettres, affirme-t-il, sont publiques et se trouvent depuis janvier 2022 sur le site de l'Economic Development Board (EDB). Sa démarche fait suite à la diffusion d'une bande sonore de Missie Moustass, dans laquelle figure une conversation présumée entre le commissaire de police, Anil Kumar Dip, et l'Attorney General, Maneesh Gobin, et ils comploteraient pour lui nuire.
La police estime que ses posts sont «préjudiciables et peuvent mettre en péril la sécurité de l'Etat». Or, la source de ces posts est publique, dit-il, soit le site de l'EDB. La semaine dernière, il a porté plainte à l'Independent Police Complaints Commission (IPCC). Il compte poursuivre un cadre de la MPA, qui a fait une fausse déclaration contre lui, ayant mené à son arrestation.