La population du territoire de Pangi, au Maniema, n'a pas accès à l'eau potable. Elle consomme de l'eau impropre, d'une couleur « café », a fait savoir le député provincial Blaise Bitangalo, élu de ce territoire.
Revenant de ses vacances parlementaires, cet élu a déploré, face à la presse, les conditions de vie précaires de la population des trois chefferies de Pangi :
« J'ai remarqué il y a un problème des routes, il y a un problème d'eau, il n'y a pas d'eau potable parce que à partir de Sabyazo ici la population est en train de prendre de l'eau au café, c'est malheureux ! La situation sanitaire est précaire ».
Ce député provincial a également constaté des failles sécuritaires. Il rapporte que le territoire de Pangi compte un seul policier dans un rayon de 100 kilomètres.
« Et il n'y a pas de sécurité, vous pouvez parcourir 100 kilomètres vous trouvez un seul policier parfois sans arme, vous trouvez que la population est à la merci de tout vent », a-t-il soutenu.
A l'issue de ce tableau sombre, l'élu de Pangi affirme qu'il est en train de rédiger son rapport parlementaire pour le « déposer dans le délai et permettre au gouvernement provincial de s'assumer ». Il espère que le gouverneur du Maniema qui, selon lui, fait montre de « volonté, de vision et d'ambitions » pourrait répondre aux besoins de la population du territoire de Pangi.
« Nous devons nous impliquer tous pour que cette population recouvre ses droits les plus légitime », a conclu le député provincial Blaise Bitangalo.