Plus de 3000 déplacés vivant à Beni (Nord-Kivu) suivent, depuis quelques jours, des formations sur divers métiers dont la savonnerie, l'agriculture et le broyage de maïs et de manioc, dans les quatre communes de cette ville.
A l'initiative du Bureau des actions humanitaires et de solidarité nationale de Beni, cette formation vise aider ces apprenants à réussir leur intégration au sein de la société.
La cheffe de ce bureau pour le Grand Nord, de la province du Nord-Kivu, Estime Lekopole, a expliqué qu'ils sont en train de vouloir intégrer ces déplacés dans leurs communautés d'accueil parce qu'i n'y a pas d'assistance humanitaire.
« Le seul moyen de les encadrer et de les réinsérer dans la communauté, c'est les apprendre quelques métiers pour qu'enfin eux-mêmes puissent se relever. Il y a un grand besoin d'ailleurs, parce que là nous avons trois vagues qui n'ont pas été assisté et durant ces trois vagues là, nous avons pu identifier au moins les deux dernières vagues les plus récentes pour qu'on essaie un peu de les accompagner », a-t-il rapporté.
Ces déplacés apprennent le métier de la savonnerie et pendant ces temps leurs enfants sont insérés dans les écoles.
Actuellement, il y a plus de 3 592 ménages de déplacé dans la ville de Beni, venus en trois vagues.
La plus récente est constituée d'environ 1 722 familles ménages.
Il y a ceux qui font la savonnerie et l'agriculture dans les quatre communes de Beni, où sont placés les moulins à farine.
Et bientôt, la formation sur la menuiserie va débuter pour d'autres déplacés.