Les casques bleus de la MONUSCO ont intensifié les patrouilles pour la protection de plus de 70 000 déplacés du site de Rhoe, dans le territoire de Djugu (Ituri).
Les comités de ces personnes déplacés ont salué ce geste, eux qui font face aux menaces permanentes des groupes armés.
Ces opérations de patrouilles permettent également à ces déplacés d'avoir accès à leurs champs aux alentours du site.
Les casques bleus mènent des patrouilles motorisées chaque jour aux alentours du site de Rhoe. Ils se relayent la nuit et le jour pour garantir la protection des civils contre les menaces des groupes armés.
Ces forces de la MONUSCO font également des patrouilles à longue portée, au moins deux fois par semaine en vue de faciliter l'accès aux champs à ces personnes vulnérables et pour répondre ainsi aux alertes pendant les tentatives d'incursion des miliciens dans un village.
Selon le secrétaire du site des déplacés de Rhoe, Asimwe Héritier, sans la présence de casques bleus, il serait impossible de vivre dans ce site :
« Si le site de Rhoe est là, c'est parce que les casques bleus nous aident tellement. Donc, la sécurité de Rhoe revient à la MONUSO. Si on était rentré au village d'origine, on ne serait pas sécurisé ».
Ces déplacés demandent au Gouvernement de mettre fin à la circulation incontrôlée des armes, qui constituent un défi majeur pour l'instauration d'une paix durable et la cohabitation pacifique.
Eugene Ngabu Tsukpa, représentant du chef de la chefferie de Bahema Nord pense que « les deux communautés Hema et Lendu cherchent à vivre pacifiquement. Mais, les groupes armés détiennent encore les armes. Ils viennent de part et d'autre attaquer la population ».
La MONUSCO assure la protection directe de centaines de milliers de déplacés dans le territoire de Djugu.