Le président algérien Abdelmajid Tebboune a choisi l'Égypte pour effectuer son premier déplacement à l'étranger après sa réélection en septembre dernier. Après deux jours de visite de travail au Caire, il effectue actuellement une visite d'État de trois jours au sultanat d'Oman. Dans les deux pays, le chef d'État algérien cherche à consolider les relations bilatérales et à les pousser à un niveau stratégique, qui permet à l'Algérie de varier ses partenaires.
Avec ces visites diplomatiques chez les pays arabes entamées après sa réélection en septembre, le dirigeant algérien a promis d'encourager les investissements et le développement économique son pays, se déplaçant à la tête d'une grande délégation.
Lors d'une conférence de presse commune lundi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a assuré à son homologue algérien que les sociétés égyptiennes sont prêtes à travailler sur des projets d'infrastructures en Algérie et à construire des nouvelles villes, à l'instar de celles bâties autour du Caire. Des investissements auront lieu également dans le secteur de l'énergie. Selon l'ambassadeur égyptien à Alger, cette visite revêt une dimension stratégique.
Redynamiser les relations communes et le partenariat économique est également au coeur de la visite d'État du président algérien à Oman. L'occasion également d'élever cette relation à un niveau stratégique. Huit accords-cadres ont été signés dans les domaines de l'enseignement, la formation, l'emploi et l'investissement.
Nouer des liens diplomatiques avec d'autres pays
Abdelmajid Tebboune a par ailleurs rencontré les hommes d'affaires algériens installés à Mascate, afin de les encourager à investir dans leur pays d'origine.
Alors que la relation franco-algérienne se tend de plus en plus, Alger cherche aussi à tisser des relations diplomatiques fortes avec d'autres pays, avec qui elle partage la même vision politique des crises actuelles, comme en Libye, au Soudan et en Palestine.
Au moment où l'Algérie s'apprête à adopter le plus grand budget de son histoire pour 2025, grâce aux rentes pétrolières, ce pays ambitionne également d'augmenter ses exportations à 25 milliards de dollars. Il cherche également à renforcer son économie en la diversifiant.