- La visite du président français Macron au Maroc débouche sur des accords d'investissement potentiels de 10 milliards d'euros dans les infrastructures, l'énergie et le train à grande vitesse.
- Engie, Alstom et TotalEnergies sont les principales entreprises françaises impliquées, soutenant les plans d'énergie et de transport du Maroc.
- Les accords comprennent des investissements pour la neutralité carbone de l'OCP et l'expansion du réseau ferroviaire à grande vitesse du Maroc en tant que co-organisateur de la Coupe du Monde de la FIFA en 2030.
La visite du président français Emmanuel Macron au Maroc a donné lieu à des accords d'investissement potentiels d'une valeur maximale de 10 milliards d'euros, couvrant les infrastructures, l'énergie et le réseau ferroviaire à grande vitesse du Maroc. Il s'agit de la visite de M. Macron qui a eu le plus d'impact économique dans ce pays d'Afrique du Nord, où il a souligné le "rôle singulier du Maroc en tant que porte d'entrée de l'Afrique".
Les accords prévoient des rôles importants pour les entreprises françaises telles qu'Engie, Alstom et TotalEnergies, qui soutiennent les plans ambitieux du Maroc en matière d'énergie et de transport. Engie devrait diriger un investissement de plusieurs milliards de dollars pour aider l'OCP, le géant du phosphate appartenant à l'État marocain, à atteindre la neutralité carbone d'ici à 2028.
Un autre accord majeur concerne l'expansion du réseau ferroviaire marocain à grande vitesse avec Alstom et d'autres, en accord avec le rôle du Maroc en tant que co-hôte de la Coupe du monde de la FIFA en 2030. M. Macron s'est également engagé à ce que la France soutienne le plan d'autonomie limitée du Maroc pour le Sahara occidental, réaffirmant ainsi l'alignement stratégique de la France.
Points clés à retenir
La visite de M. Macron a souligné l'intention de la France de renforcer les liens économiques et diplomatiques avec le Maroc dans un contexte de tensions régionales et de changements stratégiques. Alors que le Maroc se positionne comme un leader des énergies renouvelables, M. Macron a souligné le potentiel de l'hydrogène vert et des corridors énergétiques reliant le Maroc et l'Europe, consolidant ainsi le Maroc en tant que partenaire clé.
Il a exhorté les banques européennes à reconsidérer leur retrait de l'Afrique, arguant que de tels mouvements affaiblissent l'influence européenne dans la région. M. Macron a également appelé à des réformes du FMI et de la Banque mondiale, affirmant la nécessité de "réinventer" les systèmes financiers mondiaux pour mieux refléter les intérêts des pays du Sud, signalant ainsi l'ouverture de la France à l'évolution de la gouvernance multilatérale.