Un atelier d'échange sur le cadre juridique forestier et les tendances liées à la déforestation en Afrique de l'Ouest a réuni hier, à Dakar, sept pays de la sous-région, dont le Sénégal.
Cette rencontre organisée par la FAO, avec le financement de la coopération suédoise, en collaboration avec la Cedeao, a pour objectif de partager des résultats accomplis dans le cadre de l'implémentation de la complaisance juridique et d'échanger sur les enjeux juridiques transfrontaliers.
Cet atelier est organisé dans le cadre du projet transformation globale des forêts pour les peuples et le climat dont l'accent est mis sur l'Afrique de l'Ouest. Selon Mehdi Drissi, chargé de la liaison au bureau sous régional de la FAO pour l'Afrique de l'Ouest, « La déforestation est un problème qui transcende les frontières nationales. Les forêts de l'Afrique de l'Ouest transfrontalières par nature qui abritent une biodiversité exceptionnelle et jouent un rôle vital dans la régulation du climat, sont menacés par les activités humaines telles l'agriculture extensive, l'exploitation forestière incontrôlée et illégale... »
Evoquant le caractère indispensable de la coopération transfrontalière pour lutter contre la déforestation, il estime que les efforts de conservation forestière doivent être coordonnés entre les pays de la sous-région, car dit-il « aucun pays ne peut se relever de manière disloquée. »
Mais cela implique, d'après le chargé de la liaison au bureau sous régional de la FAO pour l'Afrique de l'Ouest, « une volonté politique forte, ainsi que des mécanismes de collaboration, de concertation et de partage d'informations entre les États. »
Mehdi Drissi a rappelé, par ailleurs, que le plan de convergence pour la gestion et l'utilisation durable des écosystèmes forestiers en Afrique de l'ouest, adopté en 2013 avec l'appui technique de la FAO et autres partenaires, « a constitué une avancée significative et un cadre commun pour les États membres de la CEDEAO, les engageant à mettre en oeuvre les actions nationales et sous régionales en vue de parvenir à une gestion durable... »
Abondant dans le même sens, le Colonel-major Babacar Dione, Directeur des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols, venu présider la cérémonie d'ouverture au nom du ministre de l'Environnement et de la transition écologique, saluant dans un premier temps l'acte du Coordonnateur du projet transformation globale et toute la représentation FAO pour le choix du Sénégal pour abriter cet important atelier, a estimé que « L'harmonisation des cadres juridiques et le partage d'expériences permettront de rassurer les communautés ouest africaines, unies par le sang et l'histoire à préserver de manière concertée nos écosystèmes forestiers. »
Cet atelier organisé dans le cadre du projet Transformation globale des forêts pour les peuples et le climat dont l'accent est mis sur l'Afrique de l'Ouest, est financé par la coopération suédoise et mise en oeuvre en collaboration avec la Cedeao.