Sénégal: Amélioration de la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile - Le ministère de la Santé valide deux plans stratégiques

30 Octobre 2024

Le ministre de la Santé et de l'action sociale, Dr Ibrahima Sy a procédé hier, mardi 29 octobre, au lancement officiel et à la validation politique du Plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents/jeunes et de la nutrition 2024-2028 et du Plan d'action national budgétisé pour la Planification familiale (Panbppf) pour la période 2024-2028. Ces deux programmes entendent contribuer à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.

Pour le Dr Amadou Doucouré, directeur de la Direction de la santé de la mère et l'enfant, l'hémorragie, l'éclampsie et la pré-éclampsie sont les premières causes de décès chez la mère tandis que chez les enfants, il y a la prématurité, l'asphyxie mais aussi la diarrhée. Face à ces préoccupations et dans le souci de les résoudre, le ministère de la Santé et de l'action sociale a procédé hier, mardi, à la validation politique du Plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents/jeunes et de la nutrition 2024-2028 et du ¨Plan d'action national budgétisé pour la Planification familiale (Panbppf) pour la période 2024-2028. Pour Dr Ibrahima Sy, les dernières Enquêtes Démographiques et de Santé au Sénégal ont montré une tendance à la baisse du taux de mortalité maternelle et une amélioration sensible de certains indicateurs d'impact. Ces résultats sont obtenus, selon lui, grâce à d'importantes actions de l'Etat, accompagnés par les partenaires techniques et financiers, la société civile et les acteurs communautaires, à travers le relèvement du plateau technique, la dotation d'ambulances médicalisées, la conduite d'ambitieux programmes d'infrastructures sanitaires, la gratuité de la césarienne et des soins des enfants âgés de moins de 5 ans dans le cadre de la couverture maladie universelle. « Les progrès enregistrés ne doivent pas occulter la réalité de la persistance de défis au niveau de la santé néonatale. Aujourd'hui, les perspectives à moyen terme sont marquées par l'évaluation des Objectifs de Développement Durable, et la stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent 2016- 2030 » a-t-il évoqué. L'élaboration des différents plans qui sont soumis à la validation politique, a été faite selon une approche inclusive et participative, selon le ministre avec la contribution de l'ensemble des parties prenantes. A cet effet, il a souligné : «je me félicite de la prise en compte des questions dites transversales comme la promotion des droits humains et des politiques de protection sociale, la prise en compte de l'infertilité, la lutte contre la discrimination et la stigmatisation, la résilience aux effets climatiques pour le système de santé et les communautés ». Et d'ajouter : « ces axes stratégiques seront déclinés en plans d'action régionaux prenant en compte les spécificités de chaque région, en laissant une marge de manoeuvre importante aux équipes cadres des Directions régionales de la Santé pour l'adaptation et l'innovation ».

Au niveau de l'Organisation mondiale de la santé, tête de file des partenaires, son représentant Madi Ba a souligné : « il est clairement établi qu'une meilleure santé reproductive maternelle et infantile contribue au développement économique et social des pays au-delà des effets sur la santé individuelle et collective. En outre, la planification familiale est une intervention à haut impact prouvée pour réduire la mortalité maternelle. La santé sexuelle et reproductive, la santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents ainsi que la nutrition occupent une place importante dans l'agenda national et celui international ».

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