Garantir un accès équitable aux soins de santé pour les jeunes générations grâce au programme d'assurance maladie universelle "School AMU", spécifiquement dédié aux élèves, telle est l'ambition des pouvoirs publics.
L'Institut National d'Assurance Maladie (INAM) a annoncé mercredi de nouvelles directives pour optimiser l'efficacité et le fonctionnement de cette couverture.
Seuls les centres de santé publics et leurs pharmacies internes seront autorisés à offrir des soins aux élèves bénéficiaires de School AMU. Cette limitation exclut les structures privées, notamment les cliniques.
"Les centres de santé concernés comprennent les unités de soins périphériques, les centres médico-sociaux, ainsi que les hôpitaux de districts ou préfectoraux", a précisé Tchilabalo Pilante, directeur général de l'INAM.
L'orientation vers les infrastructures de santé publiques répond avant tout à un impératif de réduction des coûts et d'optimisation des ressources.
En limitant le réseau de prestataires, l'INAM s'assure que les fonds alloués à la santé scolaire sont gérés de manière efficace et que chaque élève a accès aux soins essentiels, peu importe sa localisation.