Afrique: Souveraineté alimentaire face à l'importation des OAC au Sénégal Moussa Ndiaye Diouf préconise une mainmise sur les produits stratégiques

31 Octobre 2024

A l'image des autres produits, le secteur de l'aviculture connait aussi une forte dépendance extérieure sur les OEufs A Couver (OAC). Cette forte dépendance extérieure impacte beaucoup sur le coût du marché intérieur.

Selon une étude menée à cet effet, 80 à 90% des OAC utilisés dans nos couvoirs sont importés en grande partie du Brésil, du Maroc, mais aussi d'Europe. C'est ainsi que dans le cadre de cette quête de souveraineté alimentaire entreprise par les autorités du pays, il est important d'après Moussa Ndiaye Diouf, Docteur vétérinaire, « d'avoir une mainmise sur des produits très stratégiques.

Le docteur vétérinaire s'exprimait hier, mercredi, lors d'un atelier d'échange sur l'alimentation mais aussi sur la santé animale, organisé en partenariat avec la délégation italienne de l'ambassade d'Italie à Dakar, le ministère de l'Agriculture, de la souveraineté alimentaire, l'Ordre des docteurs vétérinaire du Sénégal et le laboratoire d'analyse vétérinaire de l'Isra.

Le Sénégal n'est toujours pas encore un grand producteur d'oeufs A couver. Le pays subit une forte dépendance de ce produit qui constitue un maillon important dans le secteur avicole. D'après Moussa Ndiaye Diouf, docteur vétérinaire, « 80 à 90% des OAC utilisés dans nos couvoirs sont importés en grande partie du Brésil, du Maroc mais aussi d'Europe. » Une forte dépendance extérieure du secteur qui impacte aujourd'hui, directement sur le coût des produits dans le marché.

Ainsi, dans un contexte où les autorités étatiques font de la question de la souveraineté alimentaire leur cheval de bataille pour le développement du Sénégal, il est important « de pouvoir quand même avoir une mainmise sur certains produits qui sont d'autant plus très stratégiques », selon Moussa Ndiaye Diouf qui annonce d'ailleurs, une grande campagne en cours à travers le ministère de l'Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l'élevage va « essayer de mettre en place le maximum de fermes de reproducteurs qui vont produire des OAC qui seront utilisés par les couvoirs pour produire des poussins qui vont être élevés par nos éleveurs afin de produire en quantité suffisante de la viande blanche pour les populations mais aussi les oeufs de consommation... »

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