La société civile de Goma (Nord-Kivu) a fait savoir, mercredi 30 octobre, que l'urgence, à l'instant, pour le peuple congolais, se trouve dans la sécurité, la santé, l'éducation, es infrastructures, et non dans la révision de la Constitution.
Le président de cette structure, Marrion Ngavho a ainsi réagi sur le débat relatif à la révision ou au changement de la Constitution du pays.
Il a qualifié de distraction ce débat qui s'invite au pays, depuis l'annonce, par le Chef de l'Etat à partir de Kisangani, de son intention de faire adapter la Constitution aux réalités congolaises.
« Pendant que la guerre déchire les populations de la RDC et pendant que la pauvreté est en train de rendre plus vulnérable toutes les couches de la population congolaise, les politiques cherchent à réviser la Constitution », a déclaré Marrion Ngavho.
Certes, a-t-il regretté, ces politiques cherchent à ouvrir des voies pour se partager le pouvoir.
Pour cet activiste de la société civile, quelle que soit la révisitation de quelques articles de la Constitution qu'ils soient verrouillés ou non, la réponse se trouve sur le sérieux, le pragmatisme et la volonté des politiques à vouloir avoir des plans pour la sortie et l'émergence du pays.
Marrion Ngavho a par ailleurs signalé que les Congolais ont besoin plus de la sécurité, de la réduction de chômage, de la production en vivres, de la bonne gestion des ressources naturelles et celles affectées au secteur comme l'éducation, la santé en lieu et place de revisiter des articles de la Constitution.