La prochaine session du Conseil supérieur de la magistrature aura lieu, sauf changement, du 19 au 21 décembre prochain à Toamasina. Lors de sa session récente de ce mois d'octobre, le CSM a tranché sur les candidatures aux différents postes importants au sein de l'appareil judiciaire.
La prochaine session du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) se déroulera, sauf changement, du 19 au 21 décembre prochain à Toamasina. Cette réunion, qui s'inscrit dans un contexte de réformes au sein de l'appareil judiciaire, sera déterminante pour déterminer les nouvelles têtes qui dirigeront certaines juridictions. En effet, le CSM est l'instance compétente en matière d'affectation des magistrats dans le pays.
Lors de sa récente session d'octobre, il a déjà examiné les candidatures pour plusieurs postes importants. Parmi les changements attendus, le poste de premier président de la Cour suprême est particulièrement en vue. Trois candidats ont été retenus : Franklin James Rakotomahanina, Yves Hugues Rajoelina et Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, ancienne ministre de la justice. Cette dernière, après une parenthèse politique marquée par sa nomination en tant que sénatrice puis ministre, souhaite faire son retour au sein des juridictions. Elle est considérée comme la favorite pour ce rôle stratégique.
Parcours académique.
En parallèle, le poste de procureur général près la Cour suprême est également à pourvoir. Le CSM a sélectionné trois candidats pour ce poste : Yvon Christiano Ravoahangy, Christian Paul Andriamahavory et Anthony Ramarolahihaingonirina. Ce dernier, actuellement directeur général de l'École nationale de la magistrature et des greffes, a un parcours académique solide, ayant étudié dans des universités canadiennes et françaises. Son objectif est clair : piloter les juridictions pour poursuivre sa carrière au sein de la magistrature.
D'autres postes stratégiques sont également à pourvoir dans les juridictions de Toamasina, Mahajanga et Antananarivo. À Toamasina, le poste de procureur général près la Cour d'Appel pourrait être attribué à un nouveau magistrat, tout comme à Antananarivo. À Mahajanga, trois noms ont été retenus pour le poste de premier président près la Cour d'appel : Joanna Heritiana Tiandrazana, Barijaofetra Emmanuel Rabemananjara et Manuela Ramilijaona.
Affectations.
Cette période de remaniement au sein des instances judiciaires est donc particulièrement attendue pour le personnel de la justice. Du sang nouveau peut donner un autre souffle aux juridictions comme la continuité est aussi un ordre déjà établi. Néanmoins, il faut noter que la session précédente du Conseil supérieur de la magistrature n'aurait pas beaucoup penché sur les affectations et qu'aucun magistrat n'a été traduit en conseil de discipline.