La montée des eaux du fleuve Sénégal évoque un appel à l’action depuis l’entrée soudaine de ses effets dévastateurs qui s’inscrivent comme une « crise environnementale » causant du tort aux populations locales, à l’instar des femmes et des enfants.
De ce fait, le Comité de Lutte contre les Violences faites aux Femmes et aux Enfants (CLVF) exprime dans un communiqué une vive inquiétude suite à la situation, de plus en plus alarmante, engendrée par l'élévation des eaux. Face à cette urgence, le CLVF appelle à une mobilisation immédiate de la communauté nationale et des autorités locales.
Selon le document, cette situation préoccupante a entraîné la destruction de logements, de terres agricoles et d'infrastructures essentielles, ce qui a conduit à une augmentation de l'insécurité alimentaire au sein des communautés riveraines, ainsi qu'à une propagation de maladies et à un accès restreint aux services de base.
Au regard de l’urgence qui prévaut, le Comité de Lutte contre les Violences faites aux Femmes et aux Enfants a réagi auprès des autorités par un appel à l’action plus urgent afin de « soutenir les populations affectées en fournissant une aide humanitaire d’urgence.
En effet, les populations auront besoin d’une aide en eau potable, nourriture, abris, et soins médicaux afin de renforcer la résilience des communautés en mettant en œuvre des projets de protection contre les inondations, la restauration des écosystèmes et le développement durable, a indiqué la même source.
À noter que le CLVF salue fortement les efforts consentis par l'État pour apporter une réponse rapide et efficace à cette crise à travers la distribution d'aide alimentaire et non alimentaire aux populations sinistrées, ainsi que les programmes de reconstruction mis en place, qui témoignent d'une volonté politique d'apporter une réponse holistique à cette situation d'urgence.
Cependant, après le passage du Président Bassirou Diomaye Faye le 18 octobre dernier et l’annonce du Premier ministre d’une aide de 8 milliards de francs CFA, le cauchemar n'est pas fini.
De ce fait, le CLVF préconise dans le même communiqué des recommandations comme le renforcement de la coordination et la collaboration entre tous les acteurs impliqués.
Mais aussi, la création d'une synergie d'actions entre les gouvernements, les organisations internationales, les ONG, les communautés locales et le secteur privé qui est essentielle pour mieux cibler les interventions en fonction des besoins spécifiques des populations affectées, surtout ceux des femmes et des enfants.
Tout en précisant le renforcement de la résilience des communautés, particulièrement des femmes et des filles, et la mise en place de programmes de reconstruction.
Il est utile de préciser que le CLVF a pour mission de « promouvoir une culture de respect des droits humains par le développement de stratégies novatrices de prévention, de protection, de défense et de prise en charge tendant à l’éradication de toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des enfants, notamment les filles ».