La zone franche est largement ouverte aux entreprises togolaises offrant ainsi aux acteurs nationaux la possibilité de bénéficier d'avantages fiscaux et douaniers autrefois essentiellement attribués aux opérateurs étrangers.

Selon le ministère de la Promotion de l'investissement, cette mesure fait partie d'un ensemble de réformes visant à encourager davantage d'investissements pour soutenir la croissance économique.

Faire partie de la zone franche confère aux entreprises plusieurs avantages financiers, dont l'exonération des droits de douanes sur les équipements importés pour l'installation de leur activité. Cette politique vise à réduire les coûts d'implantation et à faciliter le développement des infrastructures pour les entreprises locales.

Les entreprises bénéficient également d'une fiscalité allégée, gérée par l'Office Togolais des Recettes (OTR).

Dans la région Maritime, les sociétés bénéficient d'une exonération d'impôt sur les sociétés (IS) pendant cinq ans. Ce délai est étendu à dix ans pour les entreprises implantées dans d'autres régions, telles que les Plateaux, incitant ainsi à une décentralisation des investissements.

Malgré ces avantages, peu d'entreprises locales -- en particulier les petites et moyennes entreprises (PME) -- semblent profiter de cette opportunité.

Pourtant, la zone franche pourrait jouer un rôle majeur dans le développement, la réduction de la pauvreté et la création d'emplois. Pour combler ce manque de visibilité, le gouvernement a décidé de lancer une campagne d'information.

"L'importance de sensibiliser nos entreprises locales face aux défis mondiaux est une nécessité pour renforcer leur résilience et leur compétitivité. Elles doivent aussi pouvoir tirer parti des nombreux avantages qu'offre la zone franche," a déclaré Kossivi Hounaké, ministre délégué auprès du ministre chargé du Commerce.

Cette campagne, lancée jeudi, vise à informer les entrepreneurs sur le code d'investissement et les dispositifs de la zone franche.