Dakar — Les élections législatives anticipées du 17 novembre seront soumises aux mêmes exigences de respect de procédures et de délais dans l'organisation, a assuré Jeudi à Dakar, le ministre de la l'Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine.
"Notre quotidien à nous, c'est la préparation en matériel du scrutin. Nous sommes à pied d'oeuvre et nous y travaillons inlassablement. Ces élections législatives anticipées seront soumises aux mêmes exigences de respect de procédures et de délais", a-t-il dit.
Le ministre de l'Intérieur présidait la cérémonie de lancement du projet "Saxxal Jamm", une initiative du Consortium 3D/COSEC/GRADEC visant à renforcer l'engagement de la société civile pour des élections transparentes et inclusives.
"Mes services, comme de tradition, ont pris les devants pour assurer à temps la formation, véhiculer le canal de communication prédéfini et mettre le matériel électoral à disposition selon un calendrier prenant en compte les impairs impératifs à toute oeuvre humaine", a assuré Jean-Baptiste Tine.
Le ministre estime que c'est un impératif pour les nouvelles autorités de veiller à une bonne organisation de ces élections législatives sans encombre comme à la présidentielle du 24 mars dernier.
"En considération de la réussite de l'organisation de la dernière élection présidentielle, l'administration électorale se soumet à l'exigence de maintenir le cap, de redoubler d'efforts sur certains aspects et de renforcer davantage les missions des acteurs institutionnels et non institutionnels", a-t-il laisser entendre.
M. Tine dit mesurer la responsabilité d'une telle charge pour répondre favorablement à l'appel de la "République pour une nette et parfaite organisation" des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
"Les élections pour nous, appellent, comme toujours d'ailleurs, le respect dans l'exécution des opérations électorales, des délais légaux et des actes réglementaires. Ce faisant, la réussite de ces joutes électorales se fera" avec l'apport décisif de la société civile, a-t-il dit.
La date du scrutin a été fixée au dimanche 17 novembre 2024 après la dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye en mi-septembre.