Le débat autour de l'avenir de la Constitution de la République, promulguée il y a de cela dix-huit ans, soit en février 2006, continue à marquer les esprits et à faire couler beaucoup d'eau sous le pont. Si, au sein du camp du pouvoir en place, l'option soutenue va dans le sens de sa révision ou son changement, ce n'est pas le cas, d'une façon plus globale, pour l'Opposition. Une question reste loin de connaitre son dénouement.
Dans un mémorandum adressé au Chef de l'Etat, au lendemain de son Assemblée générale, tenue dernièrement, la CENCO avait mis en garde contre un éventuel changement de la loi fondamentale. Cette organisation de l'église universelle au Congo insistait sur la nécessité d'éviter des tensions sociales que pourrait, par exemple, engendrer la modification des articles verrouillés.
"Nous suivons avec attention le débat sur un éventuel changement de la Constitution. Cette délicate question peut déstabiliser le pays si elle n'est pas bien traitée", avaient souligné les Evêques catholiques.
D'après certains observateurs, le Président de la République, Félix Tshisekedi, en tant que Garant du bon fonctionnement des Institutions, en RDC, est devant l'impératif de ne pas fragiliser la cohésion nationale, dans un contexte de crise sécuritaire croissante dans l'Est.
Pour la Cenco, "cette question peut déstabiliser le pays si elle n'est pas bien traitée". Dans une correspondance adressée, au lendemain de son Assemblée générale, tenue dernièrement, cette organisation de l'église universelle au Congo insistait sur la nécessité d'éviter des tensions sociales que pourrait, par exemple, engendrer la modification des articles verrouillés. "Nous suivons avec attention le débat sur un éventuel changement de la Constitution.
Cette délicate question peut déstabiliser le pays si elle n'est pas bien traitée. Nous vous prions de bien examiner tous les aspects y afférents avant de vous engager... Agir autrement exposerait le pays à des tensions sociales difficiles à gérer au moment où nous avons plus besoin de cohésion nationale", peut-on lire, brièvement, dans le communiqué des Evêques catholiques du moins de juin dernier.