Suivant les instructions édictées par le Gouvernement, le Vice-ministre de la Justice chargé de Contentieux international, Maître Samuel Mbemba Kabuya, s'investit davantage pour la victoire de la RD. Congo devant le Rwanda sur le front judiciaire. Après avoir mené, courageusement, des plaidoyers sur l'échiquier international notamment, auprès de la Cour pénale internationale (CPI), il a mis le cap, cette semaine, sur l'Afrique du Sud. Il a participé, en effet, ce jeudi 31 octobre 2024, à une conférence organisée par African Legal Aid, où il a eu l'occasion de dénoncer, à haute et intelligible voix, la guerre d'agression imposée à son pays par le pouvoir de Kigali.
Il est revenu sur les dégâts tout aussi matériels qu'humains enregistrés, ces dernières années, soulignant l'impératif de la prise des mesures drastiques en termes des sanctions à prendre contre le Rwanda et ses dirigeants pour le retour d'une paix durable dans la partie orientale de la RD. Congo. Samuel Mbemba a réitéré la position ferme du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, à ce sujet.
Il a rappelé que dans la plupart des cas, l'agression est le crime qui précède le génocide, le crime de guerre et le crime contre l'humanité. Selon lui, il est donc anormal que la compétence de la CPI dans la poursuite du crime d'agression soit limitée comme cela a été adopté à Kampala en 2010.
A l'en croire, la RDC propose que l'amendement de Kampala soit revisité de manière à permettre réellement à la CPI de traiter le crime d'agression sur un même pied d'égalité que le génocide, le crime de guerre et le crime contre l'humanité. Le mois de juillet 2025 est le moment décisif où les États africains devront peser de tout leur poids sur cette question.