La société coopérative Balokognouma, spécialisée dans la transformation agroalimentaire, prend part à la 17ème édition du Salon international de l'Artisanat de Ouagadougou. Elle y propose des farines pour les enfants.
De la farine infantile, du thé local fait à base de bissap, de la citronnelle, du kinkeliba assaisonné aux épices, des biscuits à base de riz local assaisonnés aux fruits, sésame ou anacarde, de l'huile de sésame, du vin de palm (bandji), farine de maïs, du soumbala... Ce sont les produits que propose la société coopérative Balokognouma au stand E13 du pavillon arc-en-ciel à cette 17ème édition du Salon international de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO).
« Nous présentons de la farine infantile : Balomougou koura, Balomougou barkaman, Balomougouka, Balomougou, Barkaman, de bonne qualité faite à base de céréales et des fruits ainsi que d'autres produits. Les gens ne doivent pas s'inquiéter pour la consommation car elle est certifiée par l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) », a affirmé la présidente de la société coopérative Balokognouma, Kadidja Koné.
Elle se dit reconnaissante envers le SIAO qui les accompagne à travers la région des Cascades et leur permet de faire connaitre leurs produits au grand public. « Le SIAO m'a beaucoup donné. En 2016, j'ai eu les deux deuxièmes prix qui m'ont aidé à changer mes emballages. Et deux prix dont le premier en 2018 qui m'ont permis d'acquérir une parcelle. Le prix du Faso à la foire de Sindou en 2013 », a cité M.
Koné sans oublier ceux obtenus en Côte d'Ivoire, Guinée, Rwanda...Elle a affirmé avoir pu construire son unité située au secteur n°10 de Banfora grâce à ses prix. Selon elle, la société, malgré ses moyens limités, continue d'innover pour répondre aux besoins des Burkinabè surtout dans ce contexte de promotion du "consommons local".
« Nous voulons l'accompagnement des partenaires afin que nos produits soient connus à l'extérieur et aussi agrandir notre unité de transformation », a-t-elle souhaité. La présidente de la société coopérative Balokognouma dit être en train de mettre en place une grande unité de production de riz pour faire du riz de qualité mais n'ont pas les moyens.
« Nous avons besoin d'une machine qui peut nous donner le riz étuvé bien propre à l'image de celui importé que l'on trouve sur le marché. Et la machine est très chère et nous demandons de l'aide pour son acquisition », a-t-elle dit.