Au cimetière d'Anjanahary comme dans les caveaux familiaux des périphéries d'Antananarivo, les visites étaient particulièrement nombreuses à l'occasion de la Toussaint, hier, 1er novembre.
Bien qu'il s'agisse plutôt de la fête de tous les saints, célébrée par l'église catholique, à ne pas confondre avec la fête des morts célébrée le 2 novembre mais qui n'est pas fériée, la Toussaint a longtemps été une occasion pour les familles adeptes de cette pratique, de se rendre au cimetière ou au caveau familial pour y déposer des gerbes de fleurs, en mémoire à leurs défunts. Une aubaine pour les marchands de fleurs, qui n'ont pas chômé, hier. Nombreux étaient parmi eux, des marchands de fleurs « occasionnels » qui mettent le calendrier à profit pour se faire un peu d'argent.
Compter entre 2 000 ariary à plus de 20 000 ariary pour une gerbe de fleurs coupées, et entre 2000 ariary et 8000 ariary pour des fleurs en pots. Les gypsophiles, les lys, les arums et les coquelicots figurent parmi les plus recherchés. Outre le dépôt de gerbes de fleurs, les proches profitent de l'occasion pour effectuer quelques travaux de réparation, de nettoyage et de débroussaillage autour des caveaux.