Les partenaires de l'Alliance du changement se sont réunis, en urgence à l'hôtel Henessy, Ebène. «Ler tre tre grav. Nou patri an danze. La nasion morisienn finn soke.» Navin Ramgoolam n'a pas caché son indignation face à cette atteinte à la démocratie. «Li blok ou drwa a linformasion, li anvi anpess ou konn laverite. Zot kone zot pe perdi eleksion alor zot pe rod tou moyen dan zot panik sov zot lapo san get konsekans pou nou pei. Odela sor MSM se nou repitasion.»
Pour le leader du Parti Travailliste le fait que le gouvernement sortant d'abord évoqué la thèse de l'utilisation de l'intelligence artificielle par «Missier Moustass» avant d'ordonner à l'Information and Communication Technologies Authority of Mauritius (ICTA) de bloquer l'accès aux réseaux sociaux est une contradiction.
L'ancien Premier ministre a déclaré que ce qu'il se passe actuellement à Maurice n'est pas censé se produire dans un pays où la démocratie existe. Il a néanmoins insisté sur le fait que les mauriciens ne doivent pas céder à la provocation. Il a demandé à la population d'utiliser le droit de vote qui leur a été donné par le PTr. «Pa donn Pravind Jugnauth lokazion ranvway eleksion.»
C'est «une atteinte à la liberté d'expression et à la démocratie.» Selon Richard Duval, ancien ministre et candidat du PMSD, le MSM «pe baskil dan enn diktatir.» «Moris revolte avek rezon me li bizin gard so kalm.»
Également présent, Ashok Subron, de Rezistans ek Alternativ (ReA), a lui évoqué «l'état d'urgence digitale» qui survient lorsqu'un gouvernement décide de supprimer le droit d'expression de son peuple au beau milieu d'une campagne électorale visant à des élections générales. Paul Bérenger, leader du MMM a présenté ses sympathies aux victimes de cet acte machiavélique et n'a pas mâché ses mots pour dénoncer l'hypocrisie du MSM dans cette affaire. Il a aussi demandé à la population de ne pas tomber dans le piège du MSM et de «keep cool.»