Le gouvernement mauricien a pris la décision controversée de suspendre l'accès aux réseaux sociaux hier, à la suite du scandale d'écoutes téléphoniques qui ébranle le pays à quelques jours des élections législatives, prévues le 10 novembre. Cette décision a rapidement attiré l'attention des médias internationaux, mettant en lumière les préoccupations concernant la liberté d'expression et la sécurité nationale.
La suspension des réseaux sociaux est survenue après des révélations alarmantes sur des écoutes téléphoniques illégales impliquant des personnalités politiques. Ce scandale a soulevé des questions sur la vie privée et la surveillance au sein de la société mauricienne.
La presse internationale a vivement réagi à cette décision. Le Monde a rapporté que «Maurice, un pays réputé pour sa démocratie stable, est maintenant confronté à un test de ses principes démocratiques». De son côté, Bloomberg a souligné que la suspension pourrait avoir des répercussions sur la confiance des électeurs, tandis que Reuters a mentionné que «la situation met en lumière les tensions entre sécurité nationale et libertés civiles».
Republic World a également mis en avant les inquiétudes croissantes concernant la censure et la liberté d'expression, déclarant que «de nombreux citoyens craignent que cette mesure ne soit qu'une excuse pour museler les critiques du gouvernement». Le Jerusalem Post a ajouté que «la communauté internationale observera de près comment cette situation évolue, en particulier en ce qui concerne le respect des droits humains».