Les déplacés de Kwamouth vivant au site de Malebo dans la ville de Bandundu (Kwilu), à la suite des violences nées du conflit intercommunautaire Teke-Yaka, déplorent les conditions inhumaines dans lesquelles ils vivent. Ils affirment rencontrer des difficultés notamment pour se soulager, faute d'installations hygiéniques déjà bouchées.
Leur nombre est estimé à près de 1500 dont des femmes et des enfants, selon François Tabuku, le responsable du site. Il en appelle à l'intervention du Gouvernement.
Depuis plus de deux ans, ces déplacés ont trouvé refuge à Bandundu ville, fuyant les atrocités de la milice Mobondo à Kwamouth au Mai-Ndombe. Les uns sont logés dans des familles d'accueil et les autres au site de Malebo.