Dans une déclaration percutante sur l'émission Droit de Réponse du 3 novembre 2024 sur Équinoxe Télévision, l'analyste politique Aristide Mono a dénoncé une possible politisation d'Elecam et du Conseil constitutionnel. Selon lui, ces institutions, censées être neutres, seraient sous l'influence du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), le parti au pouvoir au Cameroun. "Ceux qui dirigent Elecam et le Conseil constitutionnel sont des militants sans carte du RDPC," a affirmé Aristide Mono, ajoutant que cette situation pourrait affecter l'impartialité des processus électoraux.
Aristide Mono a expliqué que bien que ces responsables ne portent pas officiellement la carte du RDPC, leur comportement et leurs décisions témoigneraient d'une allégeance implicite au parti au pouvoir. Cette accusation soulève des questions sur l'indépendance réelle de ces institutions, particulièrement dans un contexte politique où l'intégrité électorale est primordiale.
Les propos d'Aristide Mono font écho aux inquiétudes d'une partie de l'opinion publique qui craint que la gestion d'Elecam et du Conseil constitutionnel favorise indirectement le RDPC. Les institutions concernées, quant à elles, n'ont pas encore réagi aux affirmations de l'analyste, mais ce débat souligne l'importance d'une transparence totale pour maintenir la confiance des citoyens dans le processus démocratique camerounais.
En prenant la parole sur Équinoxe Télévision, Aristide Mono a mis en lumière un sujet sensible au Cameroun, et ses propos pourraient raviver les discussions sur la nécessité de réformer ces institutions pour garantir leur indépendance totale vis-à-vis des pouvoirs en place.