Le mois de novembre est dédié à la sensibilisation sur les maladies masculines telles que le cancer de la prostate ou celui des testicules sous l’appellation de « Movembre » ou de « Novembre bleu ». En effet, le compte à rebours est lancé chaque année à partir du 1er novembre dans le but de sensibiliser les hommes aux dépistages et à la prévention des cancers masculins, sans oublier les problèmes de santé mentale.
Lancée en Australie en 1999 par un groupe de jeunes hommes qui se sont lancés pour la première fois le défi de se laisser pousser la moustache durant tout le mois de novembre d’où l’existence de la fondation « Movembre ».
« Se laisser pousser la moustache est un acte symbolique : la porter, c’est afficher son soutien à la santé masculine et à un monde en bonne santé, du début à la fin du mois de novembre. C’est aussi dire à toutes les personnes que vous croisez qu'un monde en bonne santé est un monde meilleur », lit –on sur le site de la fondation.
Cette appartenance fait montre de la dévotion et de la solidarité qu’ils portent aux malades des cancers de la prostate et des testicules, mais également à ceux qui souffrent de troubles mentaux, qui est un sujet difficile à aborder.
Par conséquent, leur objectif principal est de sensibiliser l’opinion sur des problèmes de santé masculine, tels que cités plus haut, mais également de faire des campagnes caritatives pour aider à la recherche médicale.
Il faut noter que le cancer des testicules est une maladie qui touche 1,41 million d’hommes par an dans le monde, ainsi il nécessite une détection précoce afin de garantir une prise en charge rapide et efficace.
Car, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, un traitement pour le cancer est plus susceptible d’être efficace, avec des chances de survie accrues, une réduction de la morbidité et des coûts moins élevés, si le cancer est diagnostiqué rapidement.
« En détectant les cancers à un stade précoce et en évitant des retards dans le traitement, on peut sensiblement améliorer la vie des patients », assure l’OMS.
Selon la même source, à l’heure actuelle, 30 à 50 % des cancers peuvent être prévenus en évitant les facteurs de risque et en appliquant des stratégies préventives reposant sur des données probantes. Pour le cancer de la prostate, il est plus fréquent chez les hommes âgés de plus de 50 ans ou ceux qui ont des antécédents familiaux dudit cancer. Il se manifeste également par la présence du sang dans les urines ou encore dans le sperme.
C’est pourquoi il est crucial qu’à partir de 50 ans de faire attention à l’alimentation, car les aliments riches en graisse et surtout d’origine animale peuvent causer la maladie. Ce qui malheureusement entraine des conséquences désastreuses dans la vie des patients, allant jusqu’à causer des troubles de comportement.