Cote d'Ivoire: Dialogue politique - L'Udcy veut l'ouverture d'une sixième phase

1 Novembre 2024

Le président de l'Union démocratique et citoyenne (Udcy), Anicet Guela Gnanzi était face à la presse le vendredi 1ᵉʳ novembre 2024 au siège de sa formation politique à la Riviera Sainte Famille. Entouré des cadres et des militants de son parti, il s'est prononcé sur plusieurs sujets politiques. Notamment la dissolution de la Fesci ; le débat sur la Cei ; la révision de la liste électorale ; le dialogue politique et la présidentielle de 2025.

Donnant sa position sur le dialogue politique, l'Udcy appelle à l'ouverture d'une sixième phase du « dialogue politique pour faire le point de la mise en œuvre des recommandations de la phase précédente et entrevoir de nouvelles recommandations, éventuellement ».

"Notre proposition vise à donner la chance à la paix pour des élections démocratiques, inclusives et apaisées en 2025", a-t-il expliqué. Il a rappelé que dans un souci d'apaisement du climat politique, le gouvernement a initié depuis avril 2012 un cadre d'échange réunissant les acteurs politiques et la société civile. Ce dialogue a tenu sa cinquième phase qui s'est achevée le 4 mars 2022 avec la signature historique du rapport final par toutes les parties prenantes.

S'exprimant sur le débat sur la Commission électorale indépendante (Cei), Anicet Gnanzi a affirmé que l'Udcy souhaite qu'à l'issue du cycle électoral de 2025 (élections présidentielles et législatives), que la Cei soit purement et simplement dissoute. Afin que l'organisation des élections en Côte d'Ivoire soit désormais confiée au ministère en charge de l'administration. « C'est ce qui se faisait par le passé, c'est ce qui se fait actuellement dans de nombreux pays à travers le monde. Et cela se passe assez bien. Nous disons donc pour résumer que : « la Cei des partis politiques ? Plus jamais ça en Côte d'Ivoire » », a-t-il martelé.

Regrettant que « les plus grands pourfendeurs de la Cei sont les acteurs politiques ». Et d'ironiser : « Mais bizarrement et comble de l'ironie, ces partis sont tous représentés au sein de la Cei. Quel paradoxe ! ». Concernant la révision de la liste électorale, l'Udcy voudrait toutefois rappeler à tous les citoyens en âge de voter que c'est un devoir citoyen de participer au choix démocratique des personnes amenées à diriger le pays. « Nous lançons donc un appel aux nouveaux majeurs ainsi qu'à tous ceux qui sont concernés, d'aller dès aujourd'hui se faire enrôler afin de participer en toutes responsabilités aux futures élections en Côte d'Ivoire », a-t-il appelé.

Se prononçant sur l'élection présidentielles de 2025, l'Udcy, bien sûr qu'ayant un « excellent rapport », avec le Rhdp organisera sa Convention nationale au cours du premier trimestre de l'année 2025. « La dernière réunion du Comité Central de l'Udcy a décidé que le parti présente un candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2025.

Il reviendra donc à la Convention nationale qui est l'assemblée générale de tous les militants du parti, de statuer sur cette importante proposition du Comité Central et de décider, bien que cela semble évident, si le Président de l'Udcy sera candidat ou non en 2025 », a fait savoir Anicet Gnanzi. Soulignant que d'ici là, l'Udcy continue de remobiliser les militants, de reconstruire patiemment sa formation et de veiller à son repositionnement durable sur l'échiquier politique national.

Donnant sa position sur la dissolution de la Fesci, le président de l'udcy a salué « les dernières mesures prises par le Conseil national de Sécurité dont la principales est la proposition de dissolution pure et simple de toutes les associations syndicales universitaires.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.