Les 30 et 31 octobre derniers, le complexe CNaPS de Vontovorona a vibré au rythme des idées et des initiatives portées par les jeunes de Madagascar lors de la deuxième édition de l'événement « Tanora Mijijy », organisé par Génération Mada (anciennement Zazakely Sambatra).
Rassemblant 300 participants issus des neuf régions du pays, cet événement se veut être un véritable carrefour de créativité et de dialogue pour les acteurs du programme Design for Change (DFC). Lancé en 2022, « Tanora Mijijy » se positionne comme un rassemblement national annuel qui offre aux jeunes bénéficiaires du programme DFC et à leurs facilitateurs, l'opportunité de se rencontrer, d'échanger et de mettre en lumière leurs initiatives citoyennes. Cette année, le thème central s'est articulé autour du renforcement du partage d'expériences, de la promotion des projets DFC, et de l'éveil de la créativité parmi les participants.
Julian Beck, Directeur Général de Génération Mada, a souligné les objectifs ambitieux de cette édition : « Nous souhaitons renforcer le partage, promouvoir les projets DFC et le mindset 'Za Mahavita', tout en menant un plaidoyer structuré et en renforçant les partenariats locaux ». Pour favoriser les échanges, l'événement a été conçu sous un format résidentiel, intégrant des ateliers créatifs, des jeux collectifs, des expositions interculturelles et des moments de valorisation et de plaidoyer.
Depuis sa création en 2004, Génération Mada oeuvre pour une démarche innovante et efficace, réunissant jeunes, enseignants, formateurs, institutions et partenaires. Cette année, plus de 468 projets ont été soumis dans le cadre de DFC, témoignant de l'engagement croissant des jeunes malgaches. Les initiatives les plus remarquables ont été récompensées, avec une mention spéciale pour le projet de lutte contre le harcèlement scolaire, qui représentera Madagascar au DFC Global « Be The Change » au Japon l'année prochaine. Ce projet, porté par des Scouts Adventistes de Fianarantsoa, a vu la collaboration de trois jeunes talents : Sandrà, Tinaniaina et Tsilavina. « Nous avons beaucoup travaillé sur le suivi des facilitateurs et des facilitatrices, tout en améliorant nos supports de formation, en restant à l'écoute de leurs besoins », a conclu Julian Beck.