La mairie de Kalemie (Tanganyika) a distribué des vouvouzelas aux chefs des quartiers et d'avenues Pour faire face à la recrudescence du banditisme urbain.
Les habitants du quartier Abattoir, par exemple, ont bénéficié d'une dizaine de ces instruments. L'un d'eux salue l'initiative de l'autorité urbaine :
« Le vouvouzela est un instrument qui nous est d'un grand secours lorsqu'il y a une attaque des voleurs. Nous alertons les habitants avec cet instrument pour qu'ils se réveillent et pourchassent les voleurs. Et lorsqu'ils entendent le son du vouvouzela, les bandits s'enfuient. Chez nous, sur l'avenue Kalunga, nous l'avons déjà utilisé une seule fois. Des bandits ont tenté de voler des chèvres mais ils n'ont pas pu ».
Ces trompettes sont utilisées en cas de danger. « S'il y a la présence des bandits dans notre quartier, des jeunes se réveillent pour les pourchasser. Nous demandons aux autorités d'ajouter le nombre des vouvouzela », renchérit un autre habitant.
Le président du mouvement citoyen Parlement Debout Sans Tabou, Nathan Mugisho, indique que le dernier cas d'insécurité en date est survenu dans la nuit de samedi à dimanche 3 novembre : le cambriolage des boutiques par des inconnus.
Des maisons d'habitations ont été aussi dévalisées par des bandits armés. Et deux hommes ont été agressés à l'arme blanche par des malfrats.
La même source appelle les autorités à multiplier les efforts pour lutter contre ce phénomène.