TLDR
- Sawari Ventures a annoncé Sawari Ventures II, un fonds de 200 millions de dollars ciblant le Kenya et l'Afrique de l'Ouest et mettant l'accent sur les secteurs à forte croissance.
- Le fonds comprend un fonds local égyptien et un fonds international pour les investisseurs étrangers, dont 70 % sont alloués à des startups égyptiennes de série A ou B.
- Sawari Ventures s'associe à Bpifrance pour renforcer la collaboration entre les marchés africains et français, suite au lancement réussi d'un fonds de 150 millions de dollars pour les startups égyptiennes en février 2024.
La société égyptienne Sawari Ventures a annoncé la création de son deuxième fonds, Sawari Ventures II, dont le lancement est prévu pour le début de l'année 2025, avec un objectif de 200 millions de dollars.
Au-delà de l'Afrique du Nord, le fonds investira au Kenya et en Afrique de l'Ouest, en se concentrant sur les secteurs à forte croissance. Le nouveau fonds de Sawari comprend deux parties : un fonds égyptien axé sur les capitaux locaux et un fonds international pour les investisseurs étrangers, dont 70 % (140 millions de dollars) sont destinés à des startups égyptiennes en phase de série A ou B.
Sawari s'est associé à Bpifrance, la plus grande société de capital-risque de France, pour favoriser la collaboration entre les marchés africains et français. Cette initiative s'appuie sur le lancement par Sawari, en février 2024, d'un fonds de 150 millions de dollars pour les startups égyptiennes, afin de soutenir l'innovation sur l'ensemble du continent.
Sawari Ventures II reflète l'attrait croissant de l'écosystème des startups en Afrique, l'Égypte étant positionnée comme un centre technologique régional. En élargissant son champ d'action géographique, Sawari s'aligne sur la dynamique croissante des investissements technologiques sur le continent. La collaboration avec Bpifrance met en évidence une tendance aux partenariats transfrontaliers, facilitant le partage des connaissances et l'accès à des marchés plus vastes. L'orientation sectorielle du fonds s'aligne sur les besoins de l'Afrique en matière de fintech, d'agri-tech et de résilience climatique, ce qui pourrait débloquer des solutions aux défis économiques et environnementaux.