Ile Maurice: Des produits périmés administrés à une patiente lors d'un examen médical

Un sexagénaire a fait une déposition à la police, racontant les circonstances inquiétantes au cours desquelles l'état de santé de son épouse s'est brutalement aggravé après un examen médical. Soupçonnant l'administration de produits périmés avant la réalisation d'un scanner, il a demandé qu'une enquête approfondie soit menée pour faire la lumière sur cet épisode.

Ce retraité d'Amaury a rapporté l'affaire à la police de Piton, samedi. Il explique qu'il avait accompagné son épouse, le 28 octobre, pour un bilan de santé dans un cabinet médical à Rivière-du-Rempart. Après la consultation, le médecin leur a remis un mémo adressé à une clinique privée, recommandant un scanner avec l'injection d'un produit de contraste.

Le même jour, vers 18 h 30, il a accompagné son épouse à cette clinique pour l'examen en question. Sur place, la réceptionniste a expliqué qu'un test de créatinine était requis avant le scanner, selon les instructions du radiologue. Son épouse a donc fourni un échantillon de sang et a attendu les résultats. Vers 20 heures, elle a été appelée pour le scanner, mais n'a pas été informée qu'il aurait fallu être à jeun pour cet examen. Avant qu'elle ne soit soumise au scanner, deux doses de produit de contraste lui ont été administrées.

Suite à ces injections, elle a été placée sous observation. Elle a alors commencé à trembler et à ressentir des douleurs intenses à la poitrine, ce qui a nécessité un électrocardiogramme supplémentaire. Sa santé s'est rapidement détériorée : sa tension artérielle a chuté et ses battements cardiaques sont devenus irréguliers. Malgré les soins administrés, son état n'a cessé d'empirer. Un transfert dans cette clinique lui a alors été recommandé et elle a été transférée vers cette autre clinique privée où elle a été admise en soins intensifs.

Le 31 octobre, lors d'une visite à son épouse dans cette clinique, le retraité a appris, avec stupeur, du médecin traitant, que les deux doses de produit de contraste utilisées pour le scanner initial à la première clinique étaient périmées. Le sexagénaire a demandé qu'une enquête soit ouverte.

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