Des médias ont été pris pour cibles de violentes attaques dans certaines provinces de l'Est, où les combats opposent des milices de la rébellion aux forces gouvernementales, indique l'ONG Journaliste en danger (JED) dans son rapport publié vendredi 1ᵉʳ novembre.
Ce document a été publié à l'occasion de la célébration, le 2 novembre 2024, de la onzième Journée internationale de la fin de l'impunité des crimes commis contre les journalistes.
JED révèle que les graves décisions qui ont été prises, en février 2024, par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), notamment, d'interdire aux médias de diffuser les informations en rapport avec la rébellion dans l'Est de la RDC, de ne plus diffuser des débats ou des émissions à téléphones ouverts à propos des opérations militaires ou même d'interviewer les forces dites négatives, "constituent des actes de censure qui violent les droits garantis par la Constitution ».
Ce rapport de JED est intitulé : « Nouvelle loi sur la presse, nouveaux abus contre les journalistes : les nouveaux visages de la Censure en RDC ».