Plus de 750 euros pour un billet AR Lomé-Abidjan, 1.300 euros pour aller à Casablanca. Les prix des billets d'avion atteignent des sommets depuis la fin due la pandémie de Covid 19. Les tarifs flambent partout dans le monde. L'Afrique de l'Ouest n'échappe pas à ce phénomène.
Certes, les compagnies aériennes ont des coûts d'exploitation, mais la hausse doit être contenue, estime Idrissou Ahabou, directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC).
'L'objectif est de diminuer le coût des billets afin que nos populations puissent se déplacer avec les tarifs les plus bas possibles' a-t-il déclaré mardi à l'ouverture d'une réunion d'experts de la Cédéao sur les questions de taxes diverses dont les redevances aéroportuaires.
Des prix bas permettraient aux compagnies de développer leur réseau et d'accueillir plus de passagers.
Pour parvenir à un environnement tarifaire avantageux, les compagnies ne sont pas les seules à devoir faire un effort. Les aéroports africains également.
Le pourcentage des taxes aéroportuaires dans le prix d'un billet d'avion peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs, notamment la compagnie aérienne, la destination, le type de vol (domestique ou international) et les politiques spécifiques de chaque aéroport.
En général, les taxes aéroportuaires représentent entre 20 % et 50 % du prix total d'un billet, voire davantage.
Il est donc temps que les opérateurs du secteur aérien prennent les mesures qui s'imposent pour permettre au plus grand nombre de personnes de voyager.