L'Union Syndicale des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de Guinée (USECCG) a organisé ce lundi 04 novembre 2024 une conférence de presse sur le thème << Les zones d'ombres de l'Enseignement Supérieur: Inégalités, favoritisme et dérives systématiques >>, à la maison de la presse de Guinée.
Selon Amadou Sékou Kouyaté, 2ème secrétaire administratif, le SNAESURS veut profiter du fruit des démarches menées depuis mars 2024 par leur structure syndicale.
Il fait un point sur la situation des enseignants-chercheurs n'ayant pas bénéficiés du décret du Président de la transition.
<< Le SNAESURS veut profiter du fruit des démarches menées depuis mars 2024 par l'USECCG auprès des autorités et Institutions de la République (Ministère de tutelle, Primature, CNT, etc) pour trouver la solution aux problèmes des enseignants-chercheurs, les chercheurs n'ayant pas bénéficiés de l'application effective du décret D/2024/0027/PRG/CNRD/SSG du 24 janvier 2024 portant sur la fixation des rémunérations des fonctionnaires titulaires de grades académiques (masters ou diplômes jugés équivalents, Doctorat et Professorat) dans les IES, CR et CDI, pour tous les fonctionnaires concernés notamment par les articles 4, 5, 6 et 8 du décret susmentionné >>, a fait savoir le secrétaire.
Il poursuit en déclarant que dans un bref délai, les enseignants-chercheurs recevront les autres primes à l'exemption de celle de grade.
<< Par ailleurs, dans un délai très proche, les enseignants-chercheurs, les chercheurs recevront les autres primes à l'exemption de celle de grade, grâce à l'implication effective des autorités et Institutions de la République. Ce résultat est à l'actif de l'USECCG et des autorités. Les difficultés que vivent au quotidien les enseignants-chercheurs, les chercheurs n'ont jamais
été une préoccupation du SNAESURS. Par conséquent, l'USECCG invite les enseignants-chercheurs, les chercheurs de Guinée et le personnel du Cabinet à ignorer ce mot d'ordre de grève lancé. Nous tenons l'opinion nationale et internationale informée de notre attachement à un dialogue social équilibré et respectueux des droits syndicaux >>, a-t-il rassuré.
À rappeler que les Institutions d'enseignement supérieur ont ouvertes leurs portes au mois d'octobre dernier au compte de cette année-universitaire 2024-2025.