La ville d'Antananarivo et ses environs traversent une véritable série noire, marquée par une succession d'incendies qui ont frappé plusieurs quartiers en l'espace de deux jours seulement. Ce week-end, entre samedi et dimanche, les sapeurs-pompiers de la Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA) ont recensé pas moins de six incendies, semant le chaos et occasionnant des dégâts matériels importants.
L'un des premiers incendies signalés a eu lieu à Tsiazotafo Behoririka, où un garage et une habitation en bois ont été complètement ravagés par les flammes. Dans ce même incident, trois voitures et trois containers ont été détruits, malgré les interventions des sapeurs-pompiers, qui ont lutté contre les flammes pour tenter de sauver certains biens. À Andohatapenaka, une habitation a également été la proie du feu, ajoutant à l'inquiétude générale.
Les sapeurs-pompiers ont aussi été mobilisés pour éteindre un feu de brousse de 5 hectares à Masinandriana, dans la localité d'Ankadikely Ilafy. Enfin, à Amparibe, un incendie a ravagé une étendue de déchets de près de 100 mètres carrés. Ces sinistres ont mis à rude épreuve les équipes de Tsaralalàna et les habitants, qui, malgré leurs efforts, ont souvent été dépassés par l'ampleur des flammes.
Pour l'instant, les causes exactes de cette série d'incendies restent floues. Les autorités n'ont pas encore communiqué d'explications officielles, mais des hypothèses circulent, notamment celle d'une défaillance du réseau électrique, très sollicité en cette période de sécheresse. Ni la police ni la société d'électricité JIRAMA n'ont confirmé cette hypothèse, laissant pour le moment la population dans l'incertitude.
Face à cette situation alarmante, les autorités locales appellent les habitants à redoubler de vigilance. En cette saison sèche, marquée par des risques accrus d'incendie, les précautions s'imposent. Les défaillances électriques et les négligences en matière de prévention peuvent se transformer en véritables catastrophes. Les autorités locales soulignent leur engagement à renforcer la sécurité, mais elles insistent aussi sur la responsabilité collective pour éviter de nouveaux drames.
