La grande famille des karatékas s'est réunie au Gymnase Tsenengea à Toliara la semaine dernière à l'occasion des championnats de Madagascar.
Une organisation sans précédent
Le championnat de Madagascar de karaté s'est déroulé dans un climat de fraternité et de courtoisie dans la Cité du Soleil, avec la présence honorifique des autorités locales. La formation a ouvert le bal les 30 et 31 octobre avec la participation de 36 arbitres et 42 coachs, encadrée par la présidente de la commission d'arbitrage, Voahirana Raboanarijaona, et le technicien français, Georges Hafizou. Le stage technique et le passage de grade ont poursuivi le programme sous la houlette du directeur technique national, Christian Rajaonarison. Le moment très attendu a eu lieu les 1er et 2 novembre, lorsque les karatékas sont montés sur le tatami.
Au total, 250 combattants se sont affrontés, toutes catégories confondues. Au classement des médailles, la ligue Analamanga occupe la première place avec 16 médailles d'or. Les athlètes de l'équipe nationale, rassemblés en un seul groupe, ont remporté la deuxième place avec sept médailles d'or. La ligue Vakinankaratra, engrangeant six médailles d'or, complète le podium. La ligue hôte n'a pas démérité en décrochant dix médailles.
En effet, chaque ligue participante a reçu sa part. Lors de l'assemblée générale, qui a réuni 16 des 19 ligues présentes, la Fédération malgache de karaté, dirigée par le président Emile Ratefinanahary, a présenté son rapport moral, technique et financier pour la saison. Il a été décidé à l'unanimité que les championnats de Madagascar individuels auront lieu l'année prochaine dans la Ligue Diana, tandis que les championnats par équipe seront organisés dans la Ligue de Vakinankaratra.
« Ce sommet a révélé toute sa splendeur. Le timing a été respecté comme prévu. L'objectif de faire de cet événement un moment grandiose, comme à l'échelle internationale, a été atteint. Le niveau technique a été encourageant grâce à la priorité donnée aux formations décentralisées. L'essentiel était aussi le changement de mentalité des athlètes et des supporteurs. Dans le passé, des compétitions comme celle-ci n'ont pas été épargnées par les conflits », a déclaré le président de la FMK, Emile Ratefinanahary.