Le ministère des Travaux publics a procédé à la mise à jour du plan national de transport avec l'appui de l'Union Européenne.
« Cela fait plus d'un an que l'on organise des consultations de toutes les parties prenantes afin d'aboutir à la validation finale de ce plan national de transport révisé tout en mettant l'accent sur le développement des infrastructures routières. Une approche multimodale, incluant les secteurs maritime et portuaire, fluvial, et ferroviaire, y est également intégrée », a expliqué le ministre en charge des Travaux publics, lors de l'atelier de validation finale de ce plan, hier au Motel à Anosy. Et lui de préciser qu'il s'agit d'un document de cadrage visant à définir un plan de développement des infrastructures de transport terrestre avec des perspectives à court terme, moyen terme et long terme, soit de 5 à 15 ans.
Projets routiers prioritaires
À l'issue de cet atelier de validation finale du plan national de transport, toutes les parties prenantes vont valider les projets routiers prioritaires que ce soit à construire ou à réhabiliter tout en finalisant les scénarii de planification de leur mise en oeuvre sur une période de 5 à 15 ans. Les recommandations sur les mesures à prendre pour la réalisation de ces projets routiers seront également intégrées dans le cadre de ce nouveau plan, a-t-on appris.
Pour sa part, l'ambassadeur de l'Union européenne à Madagascar, SEM Roland Kobia, a soulevé que l'Union européenne est l'un des principaux partenaires de Madagascar dans le développement de son réseau routier. Dans le cadre de ce partenariat, « plus de 2 500 km de routes ont été développés, soit construits soit réhabilités. C'est assez appréciable. En outre, l'Union européenne accorde une enveloppe de l'ordre de 350 millions d'euros pour le développement de ce secteur. Et l'on continue à appuyer Madagascar sur cette voie en se basant sur ce plan national de transport qui sert de plan de cadrage pour notre travail », a-t-il enchaîné.
Pérennisation des investissements
Par ailleurs, l'ambassadeur a évoqué qu'il n'y a pas de possibilité de développement dans un pays sans un grand réseau de transport dans l'ensemble pour permettre à tous les acteurs de maximiser leurs potentiels économiques. D'aucuns reconnaissent que la validation de ce plan national de transport marque une étape décisive dans l'amélioration des infrastructures de transport à Madagascar. Ce qui permettra de soutenir le développement économique et social de la Grande île. La pérennisation des investissements réalisés était également au coeur des préoccupations de toutes les parties prenantes.