Le coup d'envoi de la campagne électorale a été lancé depuis le dimanche 27 octobre 2024. À ce jour, plusieurs communes ont enregistré la visite d'un ou de plusieurs candidats pour les élections législatives. Dans la commune de Sangalkam, particulièrement à la cité Mbaba Guissé et villages environnants, aucune visite n'a été enregistrée de la part des candidats à la députation depuis le début de la campagne électorale. Une campagne qui ne fait l'objet d'aucun débat dans les rassemblements ; c'est au contraire un sentiment de désintéressement qui semble animer les populations locales pour les élections législatives du 17 novembre 2024.
Le calme plat règne dans les quartiers et boulevards de ces localités, au cours de cette première semaine écoulée de la campagne électorale. Les débats sont plus d'ordre social et personnel. À la cité Mbaba Guissé, estime un passant, « il est difficile de vivre le rythme de la campagne, car les habitants de la cité n'accordent pas une grande importance à la réalité parlementaire, chacun est dans son coin et s'occupe de ses affaires. Il est même difficile de rassembler la population quand il y a la visite d'une autorité.
À cela s'ajoute le fait que la cité est enclavée et difficile d'accès. Ces raisons peuvent expliquer le fait qu'on ne voit pas très souvent les candidats essayer de mobiliser par-là. En général, c'est lors des élections présidentielles ou locales qu'on note quelques petites manifestations, mais pour les élections législatives, je n'ai jamais assisté à une quelconque campagne pour un candidat dans la cité. Quand bien même, le jour-j du vote, les populations sortent massivement pour voter ». Cette même remarque est partagée par les résidents de la cité Sagef V, Kounoune, Ngalap, Sagef V, Keur Daouda Sarr et Keur Ndiaye Lô.