À Genève, en Suisse, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, a valablement représenté le Gouvernement de la République à la 47ème Session de l'Examen périodique universel des droits de l'homme en RDC. Il y a eu plusieurs pays parmi les participants à cette rencontre de haut niveau. Dans son intervention, le Ministre Muyaya a fait part de l'évolution satisfaisante de la situation des droits de l'homme en République démocratique du Congo depuis l'avènement aux affaires du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Par cette même circonstance, il a dénoncé, avec la dernière énergie, la guerre d'agression dont la RDC continue à subir les conséquences suite à l'activisme de l'armée rwandaise, soutenu par le pouvoir de Kigali. Le Porte-parole du Gouvernement a souligné la nécessité de la mise en oeuvre des mesures fortes qui pourrait aider les dirigeants congolais à restaurer la paix et la sécurité au niveau de la partie Est du pays.
"Aujourd'hui, en République démocratique du Congo, les femmes et les enfants sont les principales victimes de ce que nous connaissons. Avec plus de 2 millions de déplacés qui vivent, aujourd'hui, dans des conditions infrahumaines. Il suffit juste de faire un tour dans les différents camps des déplacés pour le constater. Au-delà des efforts, justement, de la mobilisation autour de ces populations et de l'appui de certains partenaires, vous vous rendez compte des conditions dans lesquelles ils vivent.
Les droits humains les plus élémentaires ne peuvent pas être respectés. C'est pour ça que nous travaillons avec tous les partenaires pour que la paix puisse être restaurée rapidement dans la partie Est de la RDC. Quand nous aurons la paix, nous serons en mesure de nous assurer que tous les engagements pris en termes de protection des enfants, notamment leur accès à l'école, en termes de protection des femmes, des jeunes filles, sont tenus parce que c'est la paix qui facilite ces choses. Et, la bonne solution serait, pour toutes ces populations, de retourner dans leurs territoires d'origine", a-t-il soutenu.
Halte à la confusion !
"Comment pensez-vous demander aux compatriotes de rentrer dans leurs territoires qui sont aujourd'hui sous les bruits de botte ? On ne peut pas retourner volontairement dans une zone où l'insécurité demeure. Lorsque nous aurons réussi à restaurer la paix, les autres problèmes se règleront de manière progressive. Comme vous le savez, la RDC est aujourd'hui présentée comme un pays-solution. Nous avons l'un des parcs les plus grands du monde, le Virunga qui, aujourd'hui, subit des pressions en tout genre, notamment du fait de la déforestation, de la pression des populations déplacées...
Pour une question qui concerne la protection de l'humanité, il y a un besoin pour tous les Etats qui sont soucieux de voir ce grand pays d'Afrique porter la situation des droits de l'homme avec des effets contingents de la région, puissent oeuvrer pour que nous puissions arriver à la paix. Il y a le discours que nous suivons de manière récurrente sur la haine. Je dois rappeler que la République démocratique du Congo compte 100 millions d'habitants, avec 450 tributs.
Nous avons des potentiels foyens de tensions du fait des conflits qui peuvent être liés à la terre, à de différents sujets qui opposent nos communautés... Nous sommes engagés à la fois contre toute forme de discours de haine, contre toute forme de stigmatisation. Ce sont des engagements irrévocables pour lesquels nous sommes prêts à continuer à travailler avec les Etats partenaires", a explicité, en toute sérénité, le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.