Les lampions se sont éteints, ce 5 novembre 2024 à Shanghai, capitale économique de la Chine, où s'est tenu du 4 au 5 novembre 2024, le 12ème Comité de Pilotage, COPIL en sigle, OCC-BIVAC BV. Ce cadre de concertation de haut niveau a permis aux deux partenaires, l'Office Congolais de Contrôle (OCC) et BIVAC BV de passer en revue les différents points contenus dans leur contrat de partenariat, surtout ceux en rapport avec les points IV.1.B1 et V.5.5 ayant trait à la vérification avant embarquement des importations en RDC.
L'Office Congolais de Contrôle a été représenté au plus haut niveau par son Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, qui avait à sa suite une forte délégation composée des experts de l'office et un représentant du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku.
Prenant la parole lors de l'ouverture de ces assises, le Directeur Général de l'OCC, le Dr Etienne Tshimanga, a plus axé son intervention sur certaines préoccupations de l'OCC dans le cadre de ce partenariat. Le Dr Etienne Tshimanga qui, depuis son avènement à la tête de cet établissement public à caractère technique et scientifique, ne cesse de se décarcasser pour hausser cet office au diapason des autres institutions de conformité du monde, a épinglé dans son speech, le dossier ayant trait aux commandes passées concernant les équipements et au délai de leur acquisition.
Le Dr Etienne Tshimanga a également abordé le dossier contrôle importation de l'énergie électrique, les dossiers de la deuxième tranche des 2% qui doit être payé à l'OCC, les réémissions des certificats, l'acquisition du laboratoire des enrobés, la procédure pour les ARA critiques, les facilités accordées aux exportateurs et importateurs, cas des produits homogènes et concept de produits de même famille.
Le Vice-Président de Bureau Veritas, Monsieur Stéphane Gaudechon a, quant à lui, présenté les dernières innovations du contrat de partenariat, en terme de coopération et d'organisation, notamment en engageant des réformes destinées à assurer notre développement commun en retrouvant le chemin de la croissance de nos volumes, par une meilleure appréhension des flux et un monitoring comparatif accru en croisant les données du GU, de l'OCC, de la Banque Centrale du Congo et de la DGDA pour ne citer que ces parties en présence.
Monsieur Stéphane Gaudechon a, par ailleurs, préconisé la nécessité de redoubler l'intensité pour enrayer la fraude. C'est pourquoi, il sied de solliciter les plus amples explications sur les licences ouvertes échues, de s'engager dans une démarche concertée pour mieux appréhender les flux qui échappent au contrôle en particulier à l'Est du pays, à Kinshasa en provenance de Brazzaville et à la frontière angolaise.
Cependant, le Vice-président de BIVAC estime que cette démarche n'est pas seulement destinée à "optimiser la gouvernance de notre contrat, elle vise d'abord à protéger les citoyens congolais, elle promeut un engagement constructif pour assainir le climat des affaires". Stéphane Gaudechon a proposé un pacte de croissance visant à moderniser le contrat et la gouvernance entre les deux parties, pour accélérer la bonne coopération et le partenariat durable qui existent entre l'OCC et Bureau Veritas.
Pour Terminer, le vice-président de BIVAC a indiqué que sa firme est prête à assurer les formations requises et le transfert de compétences surtout en prévision de l'acquisition très prochainement des équipements de haute technologie pour les laboratoires.
Lors des échanges, les deux parties ont débattu sur plusieurs points et des compromis ont été trouvés. Il s'agit de l'accompagnement de l'Office Congolais de Contrôle dans le processus d'accréditation (construction des infrastructures répondant aux normes, acquisition des équipements et formation du personnel), le développement en cours des procédures de contrôle avant embarquement des produits à destination de la RDC.
Il faut noter que ces échanges ont donné lieu à des grandes résolutions que les deux parties ont décidé de respecter pour un partenariat plus efficace.