Plus de 200 agents de santé de la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu, ont manifesté, les 5 et 6 novembre, pour déplorer la suppression de leurs des listings de paie du mois d'octobre dernier.
Ils ont assiégé, pendant ces deux jours, les installations de la Division provinciale de la santé (DPS) du Kwilu pour exprimer leur ras-le-bol.
D'après eux, les uns ont vu leur prime de risque être coupée, d'autres encore leurs salaires n'ont pas été payés.
Ils ont affirmé être des agents réguliers et actifs, sans contentieux administratifs dans la fonction publique.
Désespérés, ils ont sollicité l'implication des autorités compétentes afin qu'ils soient rétablis dans leurs droits :
« Nous sommes actifs, nous travaillons dans différents centres de santé de la zone de santé de Bandundu. Mais subitement, nous sommes coupés du listing de paie. Alors que nous sommes passés par le contrôle biométrique de la fonction publique, nous avons nos cartes biométriques ainsi que nos commissions d'affectations et arrêtés ».
L'un de ces agents de santé a affirmé être mécanisé et payé depuis l'année 2023 avant de ne pas être payé en ce mois d'octobre dernier.
Un autre, a indiqué être de l'ancien numéro matricule mais il est élagué depuis 2016 de la liste de paie sans motif.
« Nous sommes venus réclamer notre droit car nous sommes des parents. Nous souffrons dans ce pays, notre salaire et prime là, c'est très petit, mais ça nous aide quand même à faire étudier nos enfants. Vraiment nous avons besoin de ça, les autorités si vous pouvez nous aider à nous rétablir dans notre droit », a déclaré cet agent de santé.
Pour sa part, la Division provinciale de santé (DPS) au Kwilu dit reconnaitre la situation de ces agents de santé et promet de porter toutes leurs revendications à la hiérarchie.