Mohamed Ali Moussa, Saber Khelifa et maintenant c'est au tour de Moez Hassen de passer sur le billard pour une grave blessure contractée en cours de jeu. Ces joueurs ont tout simplement fait leur travail. Mais ils ont eu le mérite de bien le faire sans tricher ni hésiter.
Les trois auraient peut-être évité une grave blessure, mais ils n'ont pas « calculé ». L'adversaire ne devait pas avoir le champ libre pour marquer. Ils ont payé de leur personne et c'est tout à leur honneur.
Les trois, leur club reconnaissant leur a tendu la main et leur a offert l'occasion de poursuivre leur carrière une fois rétablis. La médecine et les moyens de rééducation sont tellement avancés de nos jours que ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Lorsque la volonté de revenir y est, tout est possible.
C'est le côté humain et surtout solidaire qui retient l'attention. Pour Moez Hassen, son contrat se termine à la fin de cette saison. Son club lui renouvellera son bail au cours de la semaine prochaine. Une nouvelle qui décuple les forces et soigne l'aspect psychique qui influe énormément sur ces victimes du devoir. Un club qui rejette son joueur comme un kleenex n'a pas droit de cité dans ce sport qui est avant tout amitié et solidarité.
La nouvelle de la grave blessure de Hassen a soulevé une vague de cette solidarité sportive qui honore ceux qui se sont manifestés pour lui souhaiter prompt rétablissement.
Nous ne pouvons que nous joindre à cette démonstration solidaire qui fait honneur au sport tunisien.