Santiago — Les succès de la diplomatie marocaine, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, ont été consacrés par la dernière résolution du Conseil de sécurité, qui soutient une solution réaliste et durable au Sahara, en droite ligne avec le plan d'autonomie proposé par le Royaume en 2007, a affirmé l'ambassadeur du Maroc au Chili, Kenza El Ghali.
Mme El Ghali, qui donnait mercredi une conférence sur les développements de la question du Sahara à l'Université Santo Tomás de Santiago, a indiqué que le Royaume a engrangé des acquis substantiels sur la question du Sahara, rappelant dans ce contexte les soutiens apportés par des puissances mondiales à la position du Maroc (Etats-Unis, France, Espagne...etc).
Elle a aussi souligné les appuis exprimés par 108 pays dans le monde à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à la proposition d'autonomie pour ce territoire, en plus de la trentaine de pays ayant ouvert des consulats à Laâyoune ou à Dakhla.
Dans sa conférence magistrale, Mme El Ghali s'est attardée sur les fondements historiques et juridiques de la position marocaine, mettant l'accent, preuves à l'appui, sur les liens qui unissent depuis toujours les tribus sahraouies aux Sultans du Maroc, ainsi que les nombreux accords diplomatiques entre le Royaume et les puissances mondiales qui mentionnent le Sahara comme partie intégrante du pays.
Elle a en outre évoqué la Marche Verte, un événement phare dans l'histoire de la lutte nationale pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume, qui "consolide le sentiment d'unité et l'engagement du pays envers son intégrité territoriale".
Cet événement, a-t-elle ajouté, "représente également une leçon de diplomatie pacifique et de vision stratégique, des valeurs qui continuent de guider le Maroc dans ses relations extérieures et dans ses politiques de développement dans les provinces du Sud", a souligné l'ambassadeur du Royaume.
Mme El Ghali a par ailleurs évoqué l'importance des liens entre le Maroc et le Chili, deux nations aux ressources naturelles abondantes, notamment le cuivre et le lithium pour le Chili, et les phosphates pour le Maroc.
Dans cet esprit, elle a souligné les opportunités de coopération Sud-Sud dans le domaine de la sécurité alimentaire, encouragées par les infrastructures stratégiques telles que le port de Dakhla, qui peut également servir de porte d'entrée pour les produits chiliens vers l'Afrique.
De son côté, le recteur de l'Institut Professionnel Santo Tomás, Daniel Soto Carrasco, s'est réjoui du rôle que joue le Maroc dans la promotion de la paix mondiale.
M. Soto Carrasco a également salué la vision marocaine de la coopération régionale et internationale.