Au deuxième jour des travaux des états généraux de la justice ce jeudi 7 novembre à Kinshasa, les participants ont évoqué la nécessité de poursuivre les réformes dans le secteur judiciaire, d'appliquer et de respecter les textes en vigueur.
Dans un rapport présenté le même jour en séance plénière, les organisateurs ont révélé des faiblesses dues à la volonté politique dans l'absence d'application des résolutions des états généraux de 2015.
L'un des panelistes de ces travaux, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a exposé sur la problématique de la correction des erreurs matérielles dans le cadre du contentieux électoral.
Selon lui, il y a toujours un gagnant et un perdant dans une élection.
Une erreur matérielle mérite d'être corrigée pour garantir la paix sociale dans la société. Car, affirme-t-il, c'est un droit fondamental violé.
Il a également suggéré quelques recommandations dans le cadre des réformes envisagées pour arrêter l'hémorragie des recours à l'issue des élections.
Dieudonné Kamuleta a recommandé entre autres la sensibilisation des militants des partis politiques à l'acceptation des résultats électoraux et à s'interdire de saper l'image des juges sans la moindre preuve.
Il a par ailleurs demandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de bien former son personnel.