Paris — L'Ambassadeur du Soudan à Paris et Représentant permanent auprès de l'UNESCO Dr. Khaled Mohamed Farah a tenu mercredi une conférence de presse dans les bâtiments de la mission en présence de nombreux médias imprimés, visuels et audio en France.
L'Ambassadeur a abordé la situation actuelle dans le pays sous les aspects sécuritaires, politiques et humanitaires en général, en se concentrant sur les violations commises par la milice rebelle Forces du Soutien Rapide (FSR) contre les civils, les villages et les institutions publiques, en particulier les atrocités qu'elle a commises contre les citoyens des États du Darfour et Sennar, notamment ceux qu'il a commis récemment dans l'est de l'État de Gezira.
L'ambassadeur a souligné que la milice reçoit le soutien d'un certain nombre de pays étrangers pour imposer ses propres agendas et projets, en plus de veiller aux objectifs et aux intérêts de ses alliés à l'intérieur et à l'extérieur du Soudan, mais les forces armées ont contrecarré ce plan, soutenues par la volonté du peuple soudanais, dont les membres ont défendu la protection et les capacités du pays.
D'autre part, M. l'Ambassadeur a déclaré qu'un certain nombre de pays voisins du Soudan et de pays voisins de la région continuaient de fournir un soutien direct aux milices, représenté par l'armement, le financement et la facilitation du passage et du transfert d'armes à travers leurs frontières, ainsi que l'envoi de combattants de différentes nationalités comme mercenaires pour combattre aux côtés de la milice-FSR contre les forces armées soudanaises. Cela a été prouvé par la presse internationale et même par les Nations Unies elles-mêmes, mais malgré tout cela, la communauté internationale est restée silencieuse sur ce qui se passait au Soudan par cette milice et ses sponsors régionaux et internationaux.
A l'issue de la conférence, l'Ambassadeur a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités envers les sponsors régionaux et internationaux des milices rebelles et à cesser de les soutenir, soulignant que le gouvernement du Soudan accueille favorablement les solutions pacifiques pour mettre fin à cette guerre. à condition que la souveraineté de l'État soudanais et la dignité de son peuple soient respectées.\ OSM