Afin de tirer profit de l'important marché mondial de l'audiovisuel, le continent africain doit s'adapter aux exigences d'un univers en pleine mutation. C'est en substance ce qu'il fallait retenir de l'exposé de Didier Acouetey, fondateur du cabinet AfricSearch, le 6 novembre, au Sofitel Abidjan hôtel ivoire, à Cocody.
Une intervention qui se situe dans le cadre de la deuxième édition du petit déjeuner de presse organisée, par la Rti, au Salon international du contenu audiovisuel (Sica).
Au nombre des invités qui ont suivi avec intérêt cette présentation, figuraient des personnalités de marque. Notamment le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly et la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck.
Selon l'expert, les perspectives du marché mondial devraient dépasser les 400 milliards de dollars en 2028. Et, de façon durable, l'Afrique pourrait s'y positionner en tirant profit de son authenticité, sa créativité, sa démographie en forte croissance et des outils numériques.
En outre, il a invité le continent à investir dans le capital humain. Mais aussi à s'engager dans la production de données (big data), en tant qu'outil de contrôle et d'influence des masses. Cela est un impératif, a-t-il insisté.
Walé Gbadamosi Oyekanmi, expert des questions audiovisuelles, s'est quant à lui intéressé à l'impact sociologique de la production audiovisuelle.
Ce petit déjeuner a également permis d'aborder d'importants sujets en lien avec l'avenir de cette industrie. C'est le cas de l'Intelligence artificielle (Ia) et ses répercussions prévisibles aussi bien sur la propriété intellectuelle que la production audiovisuelle.
Ouvert le 5 novembre, le Sica refermera ses portes le 7 novembre. Ce rendez-vous rassemble des centaines de professionnels venus du monde entier et autres curieux autour du thème "Innovation, diversité et financement dans le secteur audiovisuel : solutions pour une nouvelle ère du contenu en Afrique".